Alors que Yakuza Dead Souls s’apprête à débarquer sur Ps3, Sony nous livre un trailer de lancement comico-violent, à la japonaise.
Accusant une perte de vitesse notoire, le jeu vidéo japonais s’assorti d’un avenir en point de suspension depuis quelques temps déjà . Critiqué quand il s’occidentalise, réduit au jeu de niche lorsqu’il se repose bien sagement dans ses acquis, le jeu vidéo nippon cherche une nouvelle voie à emprunter. Pour Keji Inafune, producteur chez Capcom « c’est simple, il faut chercher au plus profond de soi la volonté de gagner, de revenir au sommet. » Au plus profond de soi, ou des particularités de sa culture est-on tenté de dire en jetant un oeil au Yakuza Dead Souls de la Team Yakuza.
Une bande de Yakuza, des bars à hôtesse, du karaoké et des zombies : on pourrait presque y voir le pitch d’un film Yakuza Eiga. Ce genre cinématographique a connu son heure de gloire dans les années 60 et 70, jusqu’à connaître le déclin face à la montée en puissance du cinéma hollywoodien au budget sans limite. Keji Inafune a déclaré lors de la Game Developers Conference que le jeu vidéo japonais manque de héros, la team Yakuza en propose 4, et ils sont bien énervés.
Que penser de ce jeu vidéo qui nous présente ses héros sous un jour parfois peu flatteur et foncièrement comique. Si on s’attend volontiers à dégommer du vilain mort vivant, le concept de mini jeux que le jeu introduit est assez surprenant. Il l’est sans doute beaucoup moins pour les japonais car le jeu est intimement lié à l’histoire des Yakuza. Leur nom provient même de là , Ya-Ku-Za est en effet une combinaison d’un jeu de carte japonais joué avec des cartes Hanafuda et, comme tout jeu d’argent dans le Japon ancien, interdit par les autorités.
Avec ses allures de fan service, peu innovant mais toujours délirant dans l’esprit, Yakuza Dead Souls devra relever le pari de la séduction auprès du public occidental. Le jeu déboule aujourd’hui en Amérique du Nord et sera disponible ce vendredi 16 mars, pour le reste du monde.