À l’approche de la sortie de Wolfenstein : The New Order, prévue pour fin mai, nous vous proposons de retrouver cette licence à travers un dossier allant des racines du jeu jusqu’au dernier opus. Comme vous le savez déjà, Wolfenstein a été de nombreuses fois montré du doigt pour son scénario et sa violence. Malgré ces entraves, le titre s’est fait un nom au pays du gamer. Pourquoi ? Revenons ensemble sur cette saga qui souffle ces 33 bougies.
Wolfenstein : La saga de légende
Castle Wolfenstein
Ce jeu d’infiltration où vous deviez vous extraire d’un Château nazi pendant la seconde guerre mondiale avait une vue du dessus. Ce dernier, sorti en 1981 sur Apple II, sous DOS et sur la Comodore 64, fut développé par Muse Software. C’est donc le premier Wolfenstein du nom, mais la licence est surtout connu comme étant l’origine de Wolfenstein 3D.
Wolfenstein 3D
Voici un titre qui a fait avancer à grands pas le monde du jeu vidéo. En effet, en 1992 il rend populaire sur PC le jeu de tir subjectif, il sera par la suite adapté sur Macintosh, Super Nintendo, Atari Jaguar et 3DO. Il est souvent reconnu comme étant l’ancêtre de Doom. Nous devons cela à John Romero qui avait joué au premier opus de la saga et a alors décidé de reprendre les bases du titre mais de retravailler l’histoire et le contexte.
Dans le jeu, nous incarnons donc BJ Blazkowicz, un soldat Allié qui essaye de s’enfuir de la forteresse nazie qui, bien sûr, est pleine de gardes armés et de chiens d’attaque. Soldat, officier, SS Paratrooper, Mutant, Fantôme et Berger allemand seront donc au rendez-vous.
Dans cette version il existe 4 niveaux de difficulté
- Can I play, Daddy ? (Je peux jouer, papa ?) niveau facile
- Don’t hurt me : (. (Ne me faites pas mal !) ) dans ce niveau il y a un nombre d’ennemis normal
- Bring ‘em on! (amenez-les !) Dans celui-ci tout est normal, les ennemies et vous-même répondez normalement aux blessures
- I’m Death incarnate! (je suis la mort incarnée): le nombre d’ennemis est plus impressionnant.
2 ans après sa sortie (soit en 1994) l’Allemagne retire de la vente le jeu, prétextant l’apologie du nazisme, il est vrai que dans ce titre nous retrouvons les portraits d’Hitler, des symboles nazis ainsi que son thème musical. À cela, Nintendo effectue certaines modifications pour ne pas perdre le marché, il remplace donc le sang par de la sueur et les bergers allemands par des rats mutants, le titre perd donc sa ligne de mire et n’aura jamais le même succès que la version originale.Par la suite certains niveaux de Wolfenstein 3D seront disponibles en tant que level bonus dans Doom II: Hell on Earth.
Spear of Destiny
On reste dans le tir subjectif avec Spear of Destiny qui est la suite de Wolfenstein 3D. ll sort en 1992 et tourne sous DOS. On y incarne BJ Blazkowicz, qui doit retrouver la Sainte Lance volé par les nazis à Versailles. Il aura à parcourir 21 niveaux découpés en 4 parties, les tunnels, les donjons, le château et enfin les remparts.
Dans cet opus on reprend donc la trame réelle de l’histoire.
Soulignant indirectement l’intérêt que Hitler porté a l’occulte.
Return to Castle Wolfenstein
Nous sommes en 2001, les techniques graphiques ont évolué et on le ressent directement dans les jeux vidéo. Return to Castle Wolfenstein et le reboot de Wolfenstein 3D (d’ailleurs en juin 2003, deux autres versions verront le jour sur Playstation 2 et Xbox, il sera intitulé Opération Résurrection et Tides of War) .
Niveau scénario, rien de nouveau, nous revoici dans la peau de BJ Blazkowicz qui s’est fait emprisonner par les nazis. Il va donc falloir vous échapper en tuant tous sur votre passage, les ennemis plus réactifs et intelligents que sur les opus précédents ne vous rendront pas la tâche facile et si cela ne suffit vous rencontrerez des bestioles très étranges. Wolfenstein flirte souvent avec le paranormal, il est vrai que si on en croit la légende Hitler avait créé une section paranormale, et c’est précisément ce que reprend le jeu comme trame de fond.
Le soft accueille un multijoueur qui regroupe 4 modes qui eux-mêmes peuvent réunir 64 joueurs, c’est énorme, même pour aujourd’hui. Une fois de plus, le jeu ne plaît pas à toutes les nations, mais les développeurs ayant appris de leurs erreurs, ont modifié différents aspects du jeu pour certains pays.
Wolfenstein: Enemy Territory
Le titre était initialement prévu pour être une extension du dernier volet (Return To Castle Wolfenstein) mais en raison de divers problèmes avec la campagne solo, il finit par sortir en mai 2003 en version multijoueur uniquement et devient gratuit et totalement indépendant de Return To Castle Wolfenstein. Il tourne principalement sur Windows, Linux et Mac.
Il regroupe diffèrent mode de jeu comme :
- Objectif : qui comme son nom l’indique seul cet objectif fait gagner la partie
- Campagne : reprends la base d’Objectif, mais enregistre votre expérience à la fin de la partie et vous le restitue à la partie suivante.
- Stopwatch : un objectif à remplir dans les plus brefs délais, car l’équipe adverse devra faire mieux pour remporter la manche.
- Last man standing que l’on appelle aussi Deathmatch : nous connaissons tout ce mode, car il est omniprésent dans les jeux actuels, le dernier debout fait gagner son équipe.
- Zombie : très à la mode actuellement, dès que vous vous faites zombifier vous passer dans le cas adverse qui vous l’aurez compris et celui des morts-vivants.
- Hide&Seek : vous avez des cibles à abattre dans un temps imparti.
Au niveau de la stratégie à opérer, elle est très simple, elles sont infinies. Le succès du titre est lié directement à sa gratuité et sur son genre le FPS a toujours séduit une grande quantité de joueurs. Enemy Territory est dotant plus apprécié qu’il n‘est pas gourmand en capacité, la plupart des ordinateurs arrivent à faire tourner le soft.
Wolfenstein
Raven Software ressort le 15 septembre 2009 Wolfenstein, la franchise ne s’essouffle pas malgré ses multiples adaptations et son scénario quasi-inchangé. Dans Wolfenstein nous retrouvons une nouvelle fois de plus B. J. Blazkowicz, qui doit court-circuiter un navire de guerre de l’ennemi qui doit tirer des obus sur Londres.
L’univers de ce volet se veut plus fantastique avec l’apparition d’un mystérieux médaillon qui lui permet de générer un bouclier lorsqu’on tire dessus. Plus tard, le héros constate que cette babiole lui apporte différents avantages comme ralentir le temps. Le scénario est un peu déroutant pour les adeptes de la franchise, la trame de fond est présente, mais nous ressentons bien que la firme à décidé de nous faire voir d’autres horizons.
Même si l’histoire du jeu semble aller vers le fantastique, elle tire tout de même des idées réelles : la société Thulé est un groupe d’occultistes durant la 2éme guerre mondiale ainsi que le cercle de Kreisau. Si tout est présent pour faire un incontournable du genre, il ne marquera pas la presse et encore moins les joueurs. En cause : un moteur graphique d’un autre temps, un gameplay sobre et un scénario qui à première vue s’éloigne trop de ses origines.
Wolfenstein: The New Order
La série reprend du service avec un nouveau jeu qui sortira prochainement sur Xbox 360, Xbox One, Playstation 3 et Playstation 4. On reprendra les commandes de William B. J. Blazkowicz (encore). Côté histoire, on se retrouve dans un monde alternatif où les nazis ont remporté la Seconde Guerre mondiale.
Notre héros, ce réveil d’un coma dans le lequel il était tombé lors d’une mission précédente, il va devoir de nouveau affronter les nazis qui disposent maintenant d’armes puissantes.Avec ce scénario réalisé par les développeurs de machinesgames (les chroniques de Riddick) Wolfenstein prend un nouveau virage. Espérons que les fans seront au rendez-vous ce qui n’avait pas vraiment été le cas avec le précédent opus.
Le titre nous arrive le 20 mai 2014, soit 33 ans après le premier de la saga. Le réalisateur Roger AVARY est en train de travailler sur l’adaptation cinématographique de Castle Wolfenstein. Il semblerait que la saga n’ai pas fini de nous surprendre.