Il y a un peu plus de 2 ans, Square Enix sortait un jeu de rythme dont on n’attendait pas forcément beaucoup, mais qui a finalement su prendre le dessus sur le cœur de bon nombre de gamers. Ce jeu, Theatrhythm Final Fantasy, semblait surtout correspondre à un public de fans, dont la seule raison d’achat aurait été le caractère nostalgique naturel du jeu. Cependant, après un succès intéressant pour un jeu de ce genre, Square Enix remet le couvert avec Theatrhythm Final Fantasy: Curtain Call, une version encore plus complète qui semble en tous points surpasser son aîné. Mais pour en être certain, montez avec nous à dos de Chocobo, et partez pour l’aventure rythmique de votre vie.
Test de Theatrhythm Final Fantasy: Curtain Call sur Nintendo 3DS
La magie de ces compositions opère toujours
Theatrhythm Final Fantasy: Curtain Call est un jeu de rythme à l’instar d’un Guitar Hero par exemple. Des icônes traversent l’écran et il faut alors appuyer sur le bouton approprié avec le bon timing afin de faire grimper son score. Bien entendu ce qui fait le charme de Theatrhythm Final Fantasy: Curtain Call, c’est avant tout le fait qu’il soit basé sur la licence à succès Final Fantasy. Si cette série en a certainement fait rêver plus d’un, le jeu dont nous parlons aujourd’hui sera certainement capable de vous renvoyer à des souvenirs émouvants, des souvenirs retrouvés par le seul biais des plus de 200 musiques disponibles, provenant de pas moins de 25 jeux différents. On vous garde la surprise, mais il se pourrait que certains jeux soient complètement inconnus à votre culture vidéoludique, offrant alors un soupçon de découverte dans les morceaux disponibles. D’ailleurs, le nombre de musiques, même s’il est important, peut encore être augmenté au moyen de DLC. Heureusement, la quasi-totalité des DLC du premier opus sont disponibles d’office dans le jeu de base, de quoi passer des dizaines d’heures sur le titre avant d’avoir besoin de rechercher du challenge supplémentaire. Les grands classiques de chaque opus sont disponibles presque d’entrée de jeu, après le passage obligé par le tutoriel présentant les quelques nouveautés de gameplay. Pas besoin de passer par la case « farming » des musiques donc, puisque vous pourrez au bout de seulement quelques minutes vous lancer dans la réalisation de vos morceaux préférés. Mais outre le fait que Theatrhythm Final Fantasy: Curtain Call soit un jeu de rythme, il inclut aussi des notions de RPG avec un choix colossale de 60 personnages différents, dont une grande partie déblocables de diverses manières. Il faudra choisir parmi eux, une équipe de 4, afin de vous lancer dans l’aventure rythmique. Ceux-ci, comme dans un RPG, possèdent des caractéristiques telles que les points de vie, la force, l’endurance, ou encore l’esquive. A cela s’ajoutent divers objets bien connus des joueurs de RPG, à savoir des potions, queues de phénix et bien d’autres. Ces notions de RPG ne sont pas juste là pour faire joli, car chaque musique représente une phase de combat contre divers monstres ou boss, et dont la réussite dépend de notre talent d’une part, mais aussi du niveau de nos personnages, de leurs forces, leurs faiblesses, etc…
Des nouveautés très intéressantes
Le contenu semblait déjà incroyable, mais Square Enix a voulu faire les choses en grand, voire même en très grand pour l’occasion. Pour commencer, le gameplay, la manière de jouer n’est plus limitée au seul stylet comme dans l’épisode précédent. En effet le stylet c’est très agréable à jouer, mais cela manque clairement de réactivité quand on veut aller jouer dans la cour des grands, et s’essayer au mode Ultimate. Il s’agit du mode de difficulté le plus élevé du jeu et il vous offrira sans nul doute de jolies auréoles sous les bras, et quelques gouttes de sueur sur le front. Désormais il est possible de jouer en choisissant parmi 4 réglages différents. A savoir le fameux stylet, mais aussi à l’aide des boutons seulement, ou encore en faisant un mélange des deux, ou pour finir en utilisant la gâchette et le stick. Rendant le jeu encore plus accessible qu’il ne l’était, et surtout encore plus intuitif, il est clair que chacun y trouvera son compte. De plus ce choix d’intégrer plusieurs types de jouabilité permet de pouvoir jouer dans plusieurs situations différentes. Par exemple il était compliqué en voiture de jouer avec le stylet pour la simple raison que les imperfection de la route risquaient de faire sauter le styler, faisant faire par la même occasion des erreurs rageantes. Dorénavant plus de problème, le jeu s’adapte facilement à la situation, offrant une solution adaptée. Pour rester dans le gameplay, une nouveauté très intéressante pointe le bout de son nez, et il s’agit des Collecta Card Crystarium. Comme leur nom l’indique, il s’agit de cartes, et celles-ci permettent de booster les caractéristiques de nos personnages. Dans un des menus du jeu, il est possible d’associer ces cartes jusqu’à un maximum de 8 afin de renforcer nos héros en vue des futurs affrontements en Ultimate, par exemple. Les cartes ne sont utilisables qu’une fois et certaines sont plus rares que d’autres, forçant à les rechercher plus activement, poussant à une sorte de collectionnite. Car oui, si celles-ci ne sont utilisables qu’une seule fois, elles finissent tout de même dans notre collection où il est possible de les voir, pour savoir celles que nous avons déjà eues et celles qu’il nous manque encore.
Deux modes de jeux font leur apparition
Dans sa recherche de la version ultime du Theatrhythm Final Fantasy premier du nom, Square Enix nous a offert deux nouveaux modes de jeu qui apportent tout ce qui manquait au jeu en 2012. Premièrement, le mode Quest Medleys fait son apparition. Si vous avez connu Puzzle Quest sur PSP, vous retrouverez certainement des petites touches de ce jeu ici ou là. Le principe est donc simple, nous sommes sur une carte avec plus ou moins de chemins différents, et le but est d’avancer sur la carte en affrontant les ennemis sur notre passage, jusqu’à arriver au boss de fin de niveau. C’est ici que les personnalisations de nos personnages prennent toute leur importance. En effet les boss peuvent s’avérer redoutables et il n’est pas question d’y aller avec notre petit baluchon sur l’épaule sans être préparé. Certaines maps disposent d’ailleurs de points de sauvegarde afin de pouvoir se reposer et ne pas perdre la progression en cours. Ce mode de jeu apporte un vent de fraîcheur indéniable et surtout une rejouabilité incroyable, et une progression en solo bien plus intéressante et immersive. A cela vient s’ajouter le mode Versus, le saint Graal, ce que chaque joueur moderne, habitué à jouer en ligne, souhaite avoir sur un jeu de ce type. Trois types de Versus sont disponibles, le jeu en ligne, le Versus contre l’IA, et le Versus en Local. Chaque joueur choisit alors deux musiques dont une seule sera tirée au sort pour l’affrontement entre les deux protagonistes. S’adonner aux joies de la compétition, et pouvoir comparer ses réflexes avec ceux de ses amis ou des joueurs du monde entier est absolument génial et à partir de là, le jeu prend une ampleur encore plus grande. Les heures défileront comme des minutes et l’addiction ne s’arrêtera pas de sitôt. De plus, avec la possibilité de paramétrer les parties au moyen de divers réglages comme l’ajout de malus généré aléatoirement pendant la partie, les sessions de jeu deviennent encore plus passionnantes.
Conclusion Theatrhythm Final Fantasy: Curtain Call
Nous sommes sans aucun doute face à un jeu extraordinaire qui surclasse le premier opus à tous les niveaux. Plus varié, acquitté du phénomène de lassitude grâce au mode Quest Medleys et au mode Versus, Theatrhythm Final Fantasy: Curtain Call offre aussi un contenu titanesque dont peu réussiront à venir à bout. Peaufiné jusqu’au bout des notes, offrant tout ce qu’un jeu de rythme se doit d’offrir et bien plus encore, il faut avouer qu’on frôle la perfection. Un nouveau type d’épreuve n’aurait pas été de trop, et le jeu tout en anglais, même pour un jeu de rythme risque d’en rebuter quelques-un. Au-delà de ça, rien à signaler, un « must-have » que l’on soit fan de Final Fantasy ou non. Un coup de maître de la part de Square Enix.
Une merveille de la 3DS. J’ai adoré le premier, j’adore Curtain Call. Hé bon sang, les musiques de FFCC m’ont fait plaisirs.