Quand vous vous approchez des visuels du jeu dont je vais parler dans ce test, vous vous dites sûrement, encore du pixel art. Encore un indépendant qui tente de surfer sur la vague du rétrogaming. Oui encore, mais si le jeu est bon, qui va s’en plaindre ? Financé par Kickstater, une entreprise à financement participatif, Shovel Knight est la création des studios Yatch Club Games. Un jeu 8-Bit rappelant directement l’époque NES : s’agit-il uniquement d’un intérêt simplement artistique ? C’est ce que nous allons voir.
Test de Shovel Knight sur PC
Des références à la pelle…
Il était une fois, dans un monde bien médiéval, où les chevaliers une fois adoubés se voyaient attribués d’un nom. Ce nom les distinguera des autres et nos héros s’équiperont d’une armure et d’une arme propre. Nous faisons connaissance avec le nôtre : Shovel Knight, le chevalier à la Pelle. En voilà un bien drôle de nom. Un homme se battant avec un outil de jardin. Vous n’aimeriez sans doute pas être à sa place. Mais que nenni, le Shovel Knight est très bien réputé dans la région. Il est respecté, voire même craint. Il arpente le monde avec sa dulcinée Shield Knight. Le malheur frappa le jeune couple lors d’une de leurs aventures. La Chevalier au Bouclier fut emprisonnée dans le Tour de Destin. Seul, notre héros découvre que le monde était conquis par huit chevaliers corrompus. Il se met alors à les traquer tout en rêvant de retrouver sa belle. C’est donc armé de votre pelle dans votre belle armure bleue que vous partez à la découverte de Shovel Knight. Rapidement, vous sentez les multiples inspirations d’une époque que les moins de vingt ans non pas connus. Dans le gameplay, à l’aide de sa pelle, notre personnage rebondit sur les ennemies tel Picsou avec sa canne dans Ducktales. En parlant de la maniabilité dans Shovel Knight, elle est excellente. Il peut arriver de louper un saut ou une échelle, mais on est aux petits oignons question confort. Une fois sortie de premier niveau, vous parcourez les terres comme dans Super Mario Bros. 3. Comme dans ce Mario, vous trouverez parfois sur votre chemin un ennemi se baladant sur la carte comme les fameux frères Marteau. Le level design est fortement inspiré de Zelda II : Adventure of Link. D’autres références viennent à l’esprit comme Megan-Man, Castlevania ou encore d’autre jeu bien plus récent.
… mais pas seulement
Oui on est d’accord, Shovel Knight est un jeu en pixel art avec les meilleures influences possibles. S’il s’agissait que de cela, cela serait amplement suffisant. Ça ne serait qu’un énième jeu du genre, on en connait d’autre. Shovel Knight signe tout de même son nom à la pointe de sa pelle. Chaque niveau traversé vous fera voyager et le dépaysement est garanti. Vous ne passerez jamais sur des niveaux identiques. Ils ont tous leur propre identité, voir même de personnalités à l’instar du Chevalier Corrompu qui l’abrite. Les décors sont fantastiques et l’ambiance très bien travaillée. Je eux citer quelques exemple comme la glace, le lave, le poison ou encore l’anti-gravité. Les ennemis aussi offrent leur lot de spécificité. La pelle ne résout pas tous les problèmes, il faut aussi jouer avec les attitudes de vos adversaires. Ce ne sont pas de simples ennemies qu’on assomme. Les boss de fin de niveau ne s’avouent pas vaincus en trois coups. Généralement, dotés d’une barre de vie conséquente, vous finirez toujours par un combat épique et vous donnera entière satisfaction d’avoir triomphé. Autre marque dans Shovel Knight, l’humour omniprésent. D’abord dans l’introduction made in The Legend of Zelda premier du nom, mais aussi dans les scènes et les dialogues avec les personnages rencontrés sur votre chemin.
La chevalerie pour tous
A qui donc s’adresse Shovel Knight ? Aux nostalgiques ? Non pas forcément. Oui c’est un jeu 8-Bit avec un son d’époque, mais ça s’arrête là. Le jeu bénéficie tout de même des caractéristiques modernes tant au niveau de la résolution que du frame rate. Et la difficulté dans tout ça ? Celle qui caractérise si bien les bons jeux d’avant ? Que vous soyez adeptes du rétrogaming ou pas, Shovel Knight peut être joué par tout le monde. Rassurez vous l’accessibilité est au rendez-vous. La difficulté est parfaitement dosée, un mixe entre la frustration et l’assistanat. Avec son gameplay bien rodé et un super level design, le jeu est conçu pour que vous puissiez l’apprécier à sa juste valeur et ce, sans tutoriel. L’apprentissage se fait petit à petit. Des points de contrôle vous permettent d’éviter de recommencer depuis le début. Même si vous avez un nombre de vie infinie, il faut savoir qu’une fois mort vous perdez un certain nombre d’argent. Cette perte se matérialise par des sacs volants et resteront à l’endroit de votre trépas. Il suffira de repasser l’obstacle pour recouper vos biens. Mais si vous mourrez avant, alors le premier contenu disparaîtra. L’argent ramassé en tuant des ennemies ou en creusant vous permet d’acheter des améliorations, tels des points de vie, de magies, ou encore de nouvelles armures aux attributs spécifiques.
Conclusion de Shovel Knight
Enfin, Shovel Knight est une pépite bourrée de référence tout en amenant une nouvelle identité. Malgré une durée de vie pouvant paraître fiable, à savoir cinq heures, vous vivrez une incroyable aventure. Sans compter les objets cachés à collectionner qui serviront à votre chevalier. Les passages secrets disséminés à travers les différents niveaux. La musique rétro est une véritable chantilly pour les oreilles. Reste à aimer le style choisi.
Le test de Shovel Knight sur Wii U est accessible, ainsi que celui de l’extension Plague of Shadows.
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