Aujourd’hui, c’est le jour de tâter un peu de la grosse licence exclusive au line up de la PlayStation 4, nous parlons bien entendu de Killzone: Shadow Fall. Cette série propre à Sony n’est certainement pas la plus populaire, mais elle a su garder au travers de ses épisodes un standard de qualité que bien des séries aimeraient se vanter d’avoir. Bien que perdue au milieu de la jungle tortueuse des FPS, la série des Killzone cherche toujours à se renouveler, et à bomber le torse afin de tenir la distance face aux mastodontes que sont Battlefield et Call of Duty, qu’on ne présentent désormais plus.
Ce nouvel opus sur PlayStation 4 est sans conteste le jeu le plus imposant du lancement et il est normal d’avoir de fortes attentes à son égard sachant qu’il est sensé porter la nouvelle console de Sony sur ses premiers mois de commercialisation. Alors finalement que vaut Killzone: Shadow Fall ? Eh bien nous allons le découvrir sans plus attendre.
Killzone: Shadow Fall, graphiquement ça envoie ?
Avant de commencer je vous invite à mettre une paire de lunette de soleil car si il y a bien une chose qui aura marqué les esprits avec ce premier épisode next gen, ce sont les effets lumineux qui sont balancés au visage du joueur sans aucune retenue. Ce n’est en soit pas désagréable car faut l’avouer les effets de lumière sont tout bonnement à tomber, par contre on sent vraiment qu’ils ont voulu nous en mettre plein la vue, et ceux-ci ne sont pas toujours forcément justifiés.
Mais ne boudons pas notre plaisir, car finalement c’est là le côté next gen que tout le monde attendait, et pour le coup c’est parfois assez bluffant. Les textures sont globalement très soignées même si on pourrait faire les tatillons en remarquant que dans certaines parties du mode solo celles-ci sont moins nettes et on a la même impression que par rapport aux personnages que nous allons rencontrer dans le mode solo du titre. En effet tous les personnages principaux ou importants sont magnifiquement modélisés et animés, alors que pour ce qui est des personnages secondaires ou des PNJ c’est vraiment pas ça du tout. On peut comprendre le geste, mais il est vraiment dommage d’avoir moins soigné ces personnages, on a l’impression que la date butoir devant absolument être respectée, les développeurs ont dû faire des concessions.
Par contre même si malgré tout les niveaux sont assez « petits », la qualité des décors dans lesquels on évolue, et la profondeur de champ incroyable, nous donne une impression de grandeur et de liberté vraiment forte. Notamment dans le niveau de la forêt qui est juste le niveau qui vous mettra une grosse claque. Concernant la modélisation des armes, car oui nous sommes dans un FPS et c’est un des éléments les plus importants, c’est vraiment de l’excellent travail qui a été effectué. On est donc là face à quelque chose de globalement très solide concernant la technique pure et le côté graphique, si vous cherchez un titre qui marque vraiment le pas par rapport à l’ancienne génération de console c’est bien celui-ci.
Nono, le petit robot est dans la place
En ce qui concerne le mode solo du jeu, ne vous en faites pas car nous avons décidé de ne pas faire de spoil sur le scénario, de sorte que vous puissiez lire la suite et avoir un aperçu de la qualité de la campagne sans que cela gâche votre peut-être future expérience de jeu. Cette épisode se déroule quelques années après Killzone 3, et c’est sans surprise que nous vous annonçons que le monde est en guerre. Dans cette guerre où chaque parti pense avoir la réponse concernant la délivrance de son peuple, nous allons incarner un homme plein de ressources, puisque celui-ci est un Shadow Marshall, un soldat d’élite que l’on apprend à connaître tout au long de la campagne. Le contexte géopolitique et l’ambiance du titre sont vraiment un point fort du jeu dont l’histoire se laisse suivre avec ferveur. Il est à noter que concernant l’immersion, nous ramassons durant la partie des sortes de petits journaux numériques dont la qualité principale est qu’ils sont vocaux. De ce fait nous pouvons écouter tranquillement ce que le jeu a à nous raconter pendant que nous continuons notre avancée.
Encore plus intéressant, ce procédé est écoutable directement avec le haut parleur de la manette, ce qui fait sursauter la première fois qu’il se déclenche, mais qui s’avère à la longue terriblement efficace en terme d’immersion. Contrairement à ce qui pouvait être reproché aux anciens opus de la série, la maniabilité n’est ici pas mauvaise du tout, et nous n’avons pas du tout l’impression de manœuvrer avec un semi-remorque.
La campagne se travers en une dizaine d’heure, et pour les amateurs du mode solo, celui-ci est tout simplement excellent. Et c’est à ce moment précis que vous vous demandez ou est passé Nono notre petit robot. N’ayez craintes le voici qui débarque ! C’est en effet ce qui a beaucoup été mis en avant, comme quoi nous aurions un drone de « compagnie » qui serait là pour nous venir en aide ou effectuer divers actions comme pirater des systèmes informatiques ou encore attaquer nos ennemis. On aurait pu croire que le drone aurait été qu’un simple gadget inutile(ou presque), mais détrompez vous, car une fois que vous commencerez à l’utiliser, vous ne pourrez plus vous en passer. Il peut très bien faire diversion, vous réanimer si vous avez sur vous des réserves d’adrénaline et même vous couvrir en cas de fusillade tonitruante. C’est donc le petit plus vraiment agréable qui marque le coup, et que Guerilla a su bien exploiter contrairement à ce qui a pu se faire dans Call of Duty : Ghosts avec un certain chien.
On retrouve bien entendu toute la panoplie d’armes futuristes ou plus réalistes qui vous permettra de venir à bout de tout ce qui se mettra en travers de votre chemin. D’ailleurs en parlant d’armes, notre couteau est une valeur sûr au corps à corps, et surtout, les différentes animations d’exécutions sont vraiment un régale pour les yeux, on ne se lasse absolument pas du bruit de la chaire se faisant transpercer par notre lame, nous éclaboussant du sang ennemi au passage. Une bien bonne surprise donc que cette campagne de Killzone: Shadow Fall, l’équipe de Guerilla a su trouver de bonnes idées et surtout, à su bien les exploiter et nous offre un gameplay à toutes épreuves, et plus dynamique que par le passé.
Une bande son et mode multijoueur qui font la paire ?
Il reste deux points à aborder, et bizarrement l’un de ceux-ci se trouve être la bande son du jeu. Nous sommes dans un FPS, et même si la musique est importante, nous retenons plus volontiers les bruitages des armes à feu et des explosions que les envolées musicales venants couvrir les affrontements. Cependant ici, la musique est parfaitement manœuvrée et a su nous interpeller un bon nombre de fois, qu’il s’agisse de la campagne ou du multijoueur.
Dans les phases « d’infiltration » ou lors de la recherche d’un objectif la musique se fait discrète et s’adapte parfaitement à la situation. Au contraire lors des phases d’actions nous est proposé une bande son plus « rock’n roll » qui met en condition pour l’affrontement, et sans être un chef d’oeuvre, c’est plutôt agréable et remarquable pour un FPS. Ce qui est tout a fait remarquable aussi, c’est la qualité graphique du multijoueur, on aurait pu s’attendre à une vraie baisse visuelle pour permettre de faire évoluer les 24 joueurs sur les différentes cartes, mais il n’en est rien. Le multijoueur ne souffre d’aucun ralentissement du à la baisse d’images par seconde et offre un rendu parfois éblouissant comme sur la carte Vestige qui est l’une des plus belles, si ce n’est la plus belle. Les cartes sont plutôt bien équilibrées, les points de réapparitions par défauts permettent de ne pas se retrouver avec un ennemi dans le dos et il y a un plutôt bon équilibre entre les classes. Celles-ci sont au nombre de trois, nous avons une classe Assaut, Soutien, et Éclaireur.
Bien entendu chacune possède ses propres caractéristiques et choix d’armes. Pour la classe Assaut vous l’aurez compris c’est le cœur des dégâts, ses armes sont faites pour le combat à courte ou moyenne distance avec des fusils d’assaut. l’Éclaireur quant à lui s’équipe de fusils de tirs à longues distances ainsi que d’une tenue de camouflage.
Et pour finir nous avons certainement la classe la plus « utile » qui est le Soutien, équipé d’armes tel que le fusil à pompe, il saura réanimer les victimes de son équipe, poser des point de ralliement sur la carte afin que son équipe puisse réapparaître au plus près de la zone de guerre, et pourra poser des tourelles automatiques qui se trouvent être souvent dévastatrices. De plus comme d’habitude dans les FPS de nos jours, vos classes et armes sont entièrement personnalisables dans le menu Carrière et il vous faudra accumuler de expériences en jeu, remplir des objectifs précis afin de débloquer le maximum d’améliorations disponibles pour votre classe de prédilection. Sans être très innovant le panel de classes offert est solide et équilibré, nous n’avons pas eu l’impression pendant les parties qu’une des classes était vraiment au dessus des autres ou « cheatée » pour que certains comprennent mieux.
Le multijoueur repose vraiment sur des bases acquises dans le passé par Guerilla et peaufinées pour Killzone: Shadow Fall, les affrontements à 12 contre 12 sont vraiment addictifs et il est fort à parier qu’une fois que vous aurez pris vos marques, vous ne pourrez plus vous en passer. Sur console nous sommes arrivé dans une sorte d’impasse concernant les FPS, il ne reste réellement que deux grosses licences qui dominent le marché, donc si comme beaucoup vous vous êtes lassés des Call of Duty qu’on nous ressort tous les ans à la même période ou que les combats avec les véhicules dans Battlefield ne sont pas votre tasse de thé, Killzone: Shadow Fall offre la meilleure alternative qu’il soit. C’est beau, la réalisation atteint un très haut niveau, les combats sont dynamiques et jouissifs, et s’il en faut peu pour être heureux, nous pouvons vous dire qu’ici vous serez très heureux.
Killzone: Shadow Fall
Guerilla Games
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