Le test de Freedom Cry par Drakyng :
Edouard Kenway n’est pas le seul pirate passionnant des caraïbes. Ubisoft nous le prouve avec le premier contenu supplémentaire spécialement orienté solo : Freedom Cry ou Le prix de la liberté pour les bons français que nous sommes. Dans cette nouvelle aventure, nous incarnons donc un compagnon bien connu d’Edouard : Adéwale. Ce dernier se lance dans une quête visant à libérer le maximum de ses frères des chaînes sauvages de l’esclavage et de la barbarie de l’homme blanc. Chers amis, nous reprenons la mer !
Le pirate Django Unchained
Suite aux événements du jeu principal, Adéwale décide donc de mener sa propre vie de pirate sous le credo des assassins. Son objectif ? Châtier les êtres misérables et sauver les âmes en peine. Notre nouveau pirate est même devenu capitaine de son propre navire, toutefois, il se retrouve en pleine mer face à une terrible tempête. Celle-ci le fait échouer aux abords de Fort-De-France, point culminant de l’esclavage dans les caraïbes. Sans navire, d’homme et d’équipement, Adéwale s’aperçoit de l’horreur que son peuple subit à la vue de tous et décide d’agir en leur cause. Tout le DLC se résume à sauver un maximum d’esclaves par divers moyens : par les champs de coton, dans les cages, en les achetant directement en pleine ville ou en s’attaquant à ces sinistres bateaux : les négriers, transporteur infâme transportant de la marchandise nommée être humain. Petit précision, il existe deux compteurs bien distincts : les esclaves et les marrons. Ces derniers sont en réalité des soldats participant à la résistance. Chaque compteur débloque à partir de seuil préétabli des récompenses pour votre équipement, un système intéressant pour s’efforcer d’en sauver au maximum.
Un pirate déterminé
Compter sur un bon quatre heures pour venir à bout des neuf missions que composent ce nouveau contenu. Il faudra rajouter une heure ou deux si vous naviguez en pleine mer afin de visiter la carte ou si vous prenez votre quête de libérateur vraiment au sérieux. Freedom Cry dispose d’une carte bien suffisante pour retrouver cette brise si agréable rencontrée dans le jeu principal. D’ailleurs, une véritable ambiance immersive se dégage de ce titre. L’horreur à chaque coin de plaine rapprochée à un environnement magnifique, des chansons d’espoir dans un terrible contexte. Avec Freedom Cry, Ubisoft s’attaque à un sujet sensible mais l’éditeur manie parfaitement les rouages de son jeu et nous immerge dans un univers où l’homme blanc est encore à l’état primaire. Adéwale se démarque par son compagnon Edouard par un tout nouveau équipement : machette, tromblon, pétard, c’est un véritable plaisir de voir d’autres mouvements et d’autres moyens d’achever ses ennemis. Adéwale est bien différent dans son homologue pirate et c’est tant mieux !
En conclusion, si vous avez aimé Assassin’s Creed IV, vous ne pouvez qu’adorer Freedom Cry par son ambiance particulière et sa nouvelle approche des caraïbes. Adéwale est un personnage complexe et c’est avec joie que nous suivons ses péripéties. Malheureusement, il faut noter un manque d’originalité dans les missions principales et surtout un manque d’énergie et d’intérêt dans le scénario. C’est fort regrettable compte tenu des éléments cités. Je vous laisse en compagnie du magnifique trailer …