La mode est au jeu rétro cette année ! Nintendo nous ressort tous ses anciens opus un par un pour le bonheur des joueurs old-school. Aujourd’hui, nous avons la chance de tester Donkey Kong Country, sorti en 1994 sur Super Nintendo. La société Rareware a été chargée du projet pour nous concocter un jeu de plateforme révolutionnaire pour l’époque. Mais pourquoi Donkey Kong Country a-t-il laissé sa trace dans notre univers vidéoludique ?
Test de Donkey Kong Country sur Wii U
Le king des Kong!
Plus besoin de vous présenter ce gorille géant, qui a fait ses débuts aux côtés de son ennemi juré, le célèbre Mario (Jumpman à l’époque). Il est alors connu comme le méchant de l’histoire dans Super Mario où il capture une belle demoiselle en détresse. Mais cette période est bien révolue, il devient la star de son propre jeu vidéo et se fait remplacer par Bowser dans la saga Mario. Rareware est chargé de ce spin-off et deux choix s’offrent à lui, soit utiliser les techniques de l’époque, ou innover ! Ils ont préféré se lancer un défi, qui était de créer un jeu d’aventure aux graphismes 3D sur une console semi-adaptée à cette innovation. Pour l’époque ce premier Donkey Kong a impressionné les foules, par le rendu graphique, son univers coloré et sa bande-son, qui peut paraître de nos jours quelque peu polyphonique. Les décors regorgent de détails impressionnants pour 1994, chaque monde est différent. Parlons-en justement, ils sont six au total, tous différents les uns des autres, aucun ne se ressemble, de la Jungle Kongo à la Mine des Macaques ou du Glacier des Gorilles à la Vallée des Vignobles, cette variété offre de nouveaux terrains de jeu pour réaliser une multitude de singeries. Ce titre de plateforme reste simple dans l’ensemble : courir, sauter, esquiver des ennemis, réunir des bananes et déjouer des pièges.
Une dream-team qui a la banane
Après s’être attardé sur la beauté des graphismes d’antan que nous offrait la Super Nintendo, nous allons vous parler de la jouabilité. Dans Donkey Kong Country, vous disposez de deux personnages, Donkey Kong et Diddy Kong, vous serez amené a contrôler les deux personnages un à un selon votre désir ! Donkey Kong se distinguera par sa force physique, ce qui n’est pas négligeable contre les gros-bills, toutefois son gros point faible réside dans les sauts, il s’avère plutôt lourdaud notre gorille. Son coéquipier Diddy Kong lui dispose de la rapidité, de la légèreté et d’une agilité à toute épreuve (on va mettre ça sur le dos de son jeune âge !) on préférera utiliser Diddy Kong car celui-ci est beaucoup plus maniable que son homologue. Pendant votre aventure, vous pouvez changer de personnage à votre guise grâce à la touche de slide (agrémentée d’une petite animation sauce catcheur) qui permet de permuter les personnages en fonction du parcours ou de l’adversité qui se présente. Par contre, attention à vous, ne vous faites pas toucher sinon vous perdrez l’un de vos personnages et il faudra continuer l’aventure sans lui jusqu’au prochain tonneau DK, et si vous vous faites retouchez, vous perdrez une vie, et retour au tonneau étoilé si vous l’avez déjà trouvé. Pas si facile de retrouver les réflexes d’autrefois, car même si le titre se voit adapter sur la Wii U, la difficulté n’est pas moindre.
Donkey Kong Contry, une expérience à revivre
Que de souvenirs en redécouvrant ce titre, j’ai retrouvé mon âme d’enfant qui squattait la Super Nintendo au moment de Noël dans les supermarchés le temps que mes parents fassent les courses ! Cela a vraiment été un vrai plaisir de pouvoir rejouer à ce Donkey Kong Country qui avait marqué ma mémoire.Toutefois, le jeu n’est vraiment pas fait pour s’adapter à nos télévisions actuelles, trop pixelisées à mon goût, donc j’ai préféré continuer l’aventure sur le Gamepad, ce qui est dommage ! Pour ce qui est de l’aventure elle-même, le temps de reprendre la main, j’ai perdu quelques vies, mais au bout de cinq minutes, c’est reparti comme au bon vieux temps ! Une autre petite déception : c’est le niveau de difficulté selon les niveaux, on les finit très rapidement (à part, la mine !), les boss se tuent assez facilement (pas de réelle difficulté). Étant jeune, ce jeu m’a paru plus dur !
Ce portage sur la Nintendo Wii U n’apporte aucune innovation au titre. Afin d’avancer dans le soft, il vous faudra éviter les ennemis ou les détruire à grands coups de roulade ou en faisant la roue. Le titre n’est pas si différent d’un Mario, plus vous avancerez dans le jeu plus vous découvrirez d’autres subtilités liées au gameplay. Vous aurez également l’occasion de récupérer sur votre parcours divers animaux en or. Une fois que vous en aurez récolté trois identiques, une monture fera son apparition, vous donnant ainsi un avantage supplémentaire dans votre partie. Même si l’effet 3D représentait une innovation à cette époque, elle pourra vous fausser les notions de distance à certains endroits. Tantôt trop lent, tantôt trop rapide, le titre flirte entre difficulté et simplicité avec une aisance déconcertante. Une chose est sûre, c’est que Donkey Kong Country était et restera sûrement encore longtemps l’un des meilleurs jeux Donkey Kong paru à ce jour.
Conclusion Donkey Kong Country
Comme vous l’avez compris Donkey Kong Country a marqué notre mémoire par son histoire et ses prouesses graphiques de 1994, sans oublier sa bande sonore qui est selon un large panel de gamers la plus réussie de l’histoire de la saga du gorille à la cravate rouge. Ce titre a vraiment marqué l’histoire de la Super Nintendo et a été un véritable tremplin pour les jeux futurs. Malgré cela, il ne faut pas le cacher, Nintendo fait du neuf avec du vieux en nous ressortant tout son catalogue de titres à succès d’autrefois, et cela risque de commencer à agacer les fidèles de la firme. La Wii U aurait-elle pour vocation de devenir le nouvel émulateur de Nintendo ? Les autres consoles ont l’air d’emboîter le pas en nous ressortant elles aussi des titres old-school, mais cela c’est une autre histoire… Donkey Kong Country est disponible sur le Nintendo eShop au prix de 7, 99 € et si vous avez besoin de plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur le site officiel de Nintendo.
> City
Wikipedia est toujours une bonne base pour des recherches, il faut ensuite vérifier la/les sources.
Le Larousse définit l’émulation comme une « Simulation par des moyens matériels et logiciels d’un ordinateur d’un certain type sur un ordinateur d’un autre type. »
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9mulation/29029
A moins que la définition de l’Académie Française sont fondamentalement différente, je pense que le sujet est clos non ? L’ami Ripolin n’a semble-t-il pas eu le jouet dans son paquet de céréales ce matin pour être d’aussi mauvaise humeur.
Ripolin : Ce fail honteux pour un joueur, ça me fera toujours sourire 🙂
ripolin > L’émulation même d’un jeu n’est pas forcément liée au piratage. La PlayStation 3 à ses débuts émulait la PlayStation 2. La définition qu’en donne City est tout à fait exacte. Ce qu’à voulu dire l’auteur de l’article c’est que Nintendo profite de sa Wii U pour ressortir ses hits passés en les émulant comme il l’a fait en son temps avec la Wii. La « console virtuelle » de ces deux consoles montrent bien que justement les titres sont « émulés ».
Même si la différence est notable avec les émulateurs que l’on trouve sur Internet qui permettent eux de modifier la résolution et autres joyeusetés. Fonctions non disponibles sur Wii et Wii U (même si l’on a accès à des sauvegardes instantanées par exemple…)
Peut-être que Wiki peut aider, à ce sujet (dites moi si je me goure complètement de topic).
« En informatique, une machine virtuelle (anglais virtual machine) est une illusion d’un appareil informatique créée par un logiciel d’émulation. Le logiciel d’émulation simule la présence de ressources matérielles et logicielles telles que la mémoire, le processeur, le disque dur, voire le système d’exploitation et les pilotes, permettant d’exécuter des programmes dans les mêmes conditions que celles de la machine simulée. »
Après, faut voir ce que chacun accorde comme crédit à Wiki, et la définition des uns et des autres de l’émulation, un sujet qui reste un peu flou… Ceci dit, je pense que la vision de Ripolin et celle de l’article ne sont pas forcément incompatibles, au vu de tous ces éléments.
C’est une blague ce torchon ? Un émulateur la wiiU ? Je pense qu’il faudrait déjà se renseigner un minimum sur les concepts de piratage et sur la console virtuelle dont le principe est de proposer de jouer a d’anciens titres sans; justement; avoir a pirater.
Bref à mettre au recyclage.