C’est désormais une habitude, tous les ans, Call of Duty sort son jeu. Après un Call of Duty Ghosts discutable, Activision revient à la charge en apportant cette fois-ci la touche de renouveau que beaucoup d’entre nous attendaient. Cela fait maintenant trois ans que les studios de SledgeHammer travaillent conjointement avec Activision afin de nous pondre un truc sensiblement différent de ce que nous avons connu l’année passée. Multijoueur, mode solo ou encore mode coopération, vous saurez tout de Call of Duty Advanced Warfare dans les moindres détails ! En avant soldats !
Test de Call of Duty Advanced Warfare sur PlayStation 4
Power changes everything
C’est la devise du nouvel opus, le pouvoir vous rendra puissant. Mais le pouvoir, quel pouvoir ? Vous incarnerez Mitchel, un soldat d’élite enrôlé dans l’armée régulière de son pays. Lors d’une opération, il perdra accidentellement le contrôle de sa main. Même si cet événement semble tragique, il lance le début de l’histoire, et de son intégration à Atlas, une compagnie militaire privée surpuissante qui l’aidera à retrouver rapidement l’usage de son bras. De soldat d’élite, vous passez à super soldat d’élite, avec tout le package, exo-squelette compris. Ce dernier sera très utile, plus dans le mode multijoueur que dans le mode solo, il faut l’avouer. Parlons donc de ce mode campagne, qui vous prendra entre 7 et 8 heures (en mode normal) de votre vie de gamer (une broutille donc) et vous emmènera aux quatre coins du globe afin d’opérer dans l’exercice de vos nouvelles fonctions, celles de tête brûlée bourrée de testostérone. Cette campagne de Call of Duty est très fidèle à l’image que nous avions gardé d’elle : une histoire linéaire bourrée de QTE et de cinématiques. D’accord, c’est plutôt bien fait et assez immersif, mais lorsqu’un combat s’apprête à débuter, on le sent, on le sait, on voit à dix kilomètres à la ronde les abris qui nous permettront de nous protéger des ennemis qui arriveront par la droite, par la gauche ou même par tyrolienne. Bref, si vous vouliez de grands changements, il y’en a (fort heureusement), mais Call of Duty Advanced Warfare puise nécessairement ses points fondamentaux dans un catalogue de « choses à rééditer » qui ressort chaque année (et c’est ce qu’on aime après tout).
« Mon dieu le mec il parle même pas des graphismes ! » J’allais y venir ! Les graphismes donc, ne sont pas à couper le souffle. Le moteur graphique est toujours le même, sauf que ce dernier a été boosté et quelque peu modifié de toutes parts (on va pas aborder les points techniques, on s’y perdrait). Je le disais plus haut, les cinématiques sont très belles, les textures aussi et les expressions du visage sont particulièrement réussies. Attendez-vous donc à apprécier cette campagne, quoi qu’il arrive.
Le multijoueur : un joyeux bordel
Ce titre, même s’il semble négatif, traitera les plusieurs aspects de l’expression « joyeux bordel ». Premièrement, un capharnaüm singulier prendra place dès lors que chaque joueur aura trouvé la notice de cet exo-squelette. Vos premières parties ne ressembleront donc à rien et vos premiers déplacements seront comparables à ceux d’un mec un peu bourré qui aurait trouvé un jet-pack derrière des poubelles. Autant vous dire tout de suite qu’un minimum d’entrainement est exigé. Le jeu adopte donc un gameplay plus vertical, un peu comme un Titanfall, mais en un peu plus nerveux. Petite nouveauté, en comparaison de l’année dernière, les prestiges sont au nombre de quinze, tous plus beaux les uns que les autres. De même, vos classes comporteront quatorze emplacements, de quoi vous équiper convenablement pour partir en guerre. Toutes les catégories d’armes sont représentées, cela n’a pas changé, on retrouve des fusils de précision, des fusils d’assauts ou encore des mitraillettes. De nombreux défis vous attendent afin de pouvoir les améliorer et les équiper un peu mieux, mais aussi pour débloquer des camouflages forts sympathiques. Un deuxième joyeux bordel prend place lorsque vient le temps de personnaliser son joueur. Et oui, voici venu le temps de Call of Sims, où une dizaine de partie du corps peuvent être modifiées (visage, casque, jambière/genouillère, exo-squelette, lunettes, gants…). Tout ceci est fort agréable en multijoueur, on peut identifier tel ou tel adversaire qui vous a fait une crasse et le traquer plus facilement.
Quand toute la paperasse préparatoire est bâclée et que vous avez fait un semblant de classe, il est temps de vous jeter dans l’arène et de défoncer tout ce qui bouge. Oui mais voilà, certains petits malins auront trouvé la notice de l’exo-squelette un peu avant vous et vos parties s’en verront sensiblement durcies. En gros, le multijoueur de Call of Duty Advanced Warfare c’est : des mecs qui sautent partout, des bombes que vous n’avez jamais vu de votre vie sifflant à vos oreilles, et des morts proportionnelles à votre niveau dans le FPS. Ceci dit, si vous avez un minimum de skill et que votre connaissance des cartes grandit rapidement (et qu’en plus vous adaptez le choix de vos armes aux circonstances), vos chances de survie seront revues à la hausse. Enfin, il suffit de tomber une fois sur un paladin (le plus gros killstreak du jeu, une sorte d’avion ultra-armé) pour vous refroidir. C’est pourquoi il est conseillé (et cela facilitera la vie de votre équipe) de créer une classe équipée d’un lance-roquette (de préférence guidée par laser) afin de mettre fin aux carnage de l’heureux propriétaire de cette machine de mort.
Un monde zombie ! Ah non en fait…
Ne le cachez pas, je sais très bien que vous vous attendiez à retrouver le mode zombie que tout le monde sur cette Terre apprécie. Mais non, ça ne sera pas pour tout de suite. Il faudra en effet attendre le DLC prévu spécialement pour ce mode de jeu. Mais en attendant, un super mode coop exo-squelette (oui, ils ont pas dû mettre longtemps à trouver le nom de ce mode) est inclus dans Advanced Warfare. Jusqu’à quatre joueurs, vous pourrez, un peu à la manière d’un Modern Warfare 3, survivre aux vagues successives de vos assaillants. Vos armes, vos killstreaks et même vos exo-squelettes peuvent être modifiés au cours de la partie, voire même améliorés. Chiens et autre adversaires coriaces viendront vague par vague essayer de brutaliser le petit gamer inoffensif que vous êtes. Bref, c’est pas LE mode de jeu que l’on attendait, mais c’est mieux que rien, et ça change un peu du multijoueur, surtout après quelques défaites consécutives.
Conclusion Call of Duty Advanced Warfare
Les développeurs ont clairement saisi les attentes des fans de la série, en proposant du neuf. Le gameplay devient nerveux, la campagne (même si elle est un peu courte) est immersive. Call of Duty Advanced Warfare vient nettement relancer la machine du FPS arcade telle que nous l’avons aimé avant Ghosts. Fidèle à ses credo qui ont fait son succès, Call of Duty ne laisse pas vraiment de grosses erreurs derrière lui, mais plutôt un Advanced Warfare qui décape sec.
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