Encore assez peu connue en France, la licence des Blazblue nous revient cette-fois avec un nouvel épisode. Et autant le dire sans détour, la galette baptisée Blazblue : Continuum Shift Extend entend bel et bien s’inscrire dans la lignée prestigieuse de ses prédécesseurs ! Car au pays de la baston en 2D, la franchise a su trouver par le passé une place de choix aux côtés de poids lourds du genre tels que Street Fighter . Toutefois, si une chose est bien certaine, c’est que le succès n’est pas éternel…Ce nouvel épisode tiendra-t-il alors ses promesses ? Pour le savoir Lightningamer vous propose sans plus tarder de plonger dans la mêlée, au corps à corps avec le Test !
Test de Blazblue Continuum Shift Extend sur PlayStation 3
Tout le monde il est beau !
S’il y a bien une chose qui frappe d’emblée avec Blazblue, c’est la beauté de ses graphismes. Car si la direction artistique du jeu est très particulière, le résultat est tout simplement exceptionnel. En effet, cet opus se place tout comme les épisodes précédents du côté du style « anime ». Le résultat, s’il ne plaira pas à tous le monde, a tout de même de quoi susciter l’admiration : on reste bouche bée devant la fluidité des animations, les effets multicolores qui ponctuent les combats et les décors à tomber par terre. Dès lors, il convient de souligner que le « soft » est une véritable avalanche de couleurs, à la fois sublimes et subtiles. Sans jamais tomber dans l’excès, la « galette » propose des combattants aux graphismes soignés et expressifs dont l’animation fluide au possible permet de se plonger dans les affrontements avec un plaisir indiscutable. Mais avant de tomber en pâmoison devant les graphismes de Blazblue il faut malgré tout regarder sous le capot, histoire de vérifier que notre Ferrari n’abrite pas un moteur de 2cv !
Passée la première partie du contrôle technique, il apparaît clairement que le « soft » a de quoi en mettre plein la vue. Toutefois, si l’on regarde à présent du côté de la prise en main, que peut-on observer ? Pour commencer, les coups de bases sont assignés à quatre boutons donnés, du premier le plus rapide mais le moins puissant, jusqu’au dernier appelé Drive Attack, qui constitue l’attaque de base la plus puissante de chaque personnage. Il est d’ailleurs intéressant de noter que Blazblue : possède un mode tutorial particulièrement étoffé, qui permettra au plus patients de s’évertuer à apprendre les finesses du combats leçon après leçon ! Pour revenir au gameplay, chaque attaque de base possédera donc une variante en fonction des différentes pressions accordées sur la touche directionnelle ou le joystick. Mais subtilité absolue, chacun des dix-huit personnages disponibles a ses propres combinaisons d’attaques.
Si cela permet d’avoir une palette d’adversaires très variée, il demeure malgré tout que les différences entre certains combattants se révéleront peut-être trop marquées, au risque de perdre un peu les joueurs habituellement polyvalents : impossible en effet de passer d’un personnage à un autre sans un temps d’adaptation parfois conséquent… Rien de bien méchant cependant, car la présence du mode « Stylish » offrira aux plus pressés l’opportunité de réaliser des coups phénoménaux sans la moindre difficulté ! Plaisant certes, mais attention à ne pas en abuser, au risque de perdre une partie de l’intérêt que représente Blazblue : du fun, mais pas sans efforts !
Ah si j’étais riche !
« Si j’étais riche, je serais Blazblue », voilà qui pourrait assez aisément résumer ce nouvel épisode. En effet, le contenu que propose la galette est tout simplement hallucinant. Des heures et des heures de jeu sont donc à prévoir, tant la richesse du titre a de quoi tenir en haleine aussi bien en solo qu’en multijoueur local ou online. Le « soft » possède ainsi un mode histoire très complet, qui permettra de faire la lumière sur les motivations de tous les personnages. Malgré tout, le mode « arcade » se révélera beaucoup plus jouissif, car il permettra d’enchaîner sans temps mort les combats tout en reprenant des bribes de la trame narrative de chaque personnage. Une belle réussite qui permet au passage d’asseoir le charisme et l’originalité de des combattants. Il sera ainsi plus facile pour un débutant de remporter les différents affrontements avec Tager, car ce dernier possède une panoplie de coup plus dévastateurs que la moyenne. à contrario, les joueurs aguerris miseront peut-être d’avantage sur la rapidité et l’efficacité de Valkenhayn… Mais qu’importe finalement, car les goûts et les couleurs ne se discutent pas forcément!
L’essentiel étant dans le plaisir que procure le « soft », on retrouvera également le mode Unlimited Mars, dans lequel il s’agira de tenir tête aux lutteurs dopés (si si) contrôlés par l’IA. Prière de bien s’entraîner avant de tenter ce type de bataille ! Pour terminer, le mode Abyss entraînera quant à lui les plus courageux dans une série de combats dont la difficulté croissante provoquera une inévitable poussée d’adrénaline. Mais comme les plaisirs solitaires ont leurs limites (hélas!), Blazblue permet également de chercher querelle en ligne. Le résultat se montre ainsi plus que satisfaisant, car trouver un adversaire est facile et le lag est quasi-absent des parties online. De plus, ce dernier constitue en somme un excellent moyen de mettre en application le fruit du long apprentissage proposé par le mode tutorial. On constate alors que si la prise en main du « soft » demande un effort dans les premiers temps, il devient par la suite assez facile de participer sans avoir à rougir de son niveau à des combats survitaminés contre les joueurs du monde entier !
Conclusion de Blazblue Continuum Shift Extend
L’heure étant venue enfin de rendre un verdict sur BlazBlue Contimuun Shift Extend, le plus pertinent serait pour commencer d’affirmer que cette nouvelle production des studios d’Arc System Works est une véritable réussite. Dotée d’un contenu aussi qualitatif qu’original, la galette se pose en excellent exemple des jeux de bastons comme on les aime. à€ cet égard tous les personnages sont différents et charismatiques, les combats se déroulent à deux cent à l’heure et les divers modes solo ont à eux-seul de quoi occuper le joueur pour des soirées entières, cela sans compter la présence d’un mode online efficace !
Bref, si l’on ajoute à toutes ces qualités le fait que Blazblue se paie le luxe d’être visuellement exceptionnel, il ne reste plus qu’à affirmer qu’il serait dommage de s’en priver !