Ca y est, la voici donc, cette seconde et dernière partie du fameux DLC du tombeau sous marin. Cet épisode fusionne définitivement les univers de Bioshock premier du nom et de Bioshock Infinite (Bioshock 2 ayant été volontairement exclu par « Levine », créateur de la franchise). Dernière plongée dans les abysses, dernière envolée dans les hauteurs de la ville flottante, mais surtout dernière aventure. Car Burial At sea 2 met un point final à l’histoire de Bioshock. Aucun twist possible pour une suite, tous les mystères sont révélés… C’est la fin. Si vous avez manqué notre test de la première partie de Burial at sea, la séance de rattrapage se passe par ici.
Test de Bioshock Burial At Sea part 2
Les constantes… et les variables
De ma vie de joueur aguerri, 25 ans tout de même, jamais je ne suis tombé sur une licence d’une telle cohérence scénaristique. J’ai beau tenté d’essayer de trouver une faille, mais il n’y en a pas. Tout se tient, tout se lie, et sans complexité. Même la saga Mass Effect, dont l’un des objectifs désiré par ses développeurs était de rendre un univers cohérent au travers des épisodes successifs n’y était pas arrivée. Bioshock s’affranchit de ses multiples suites et extensions pour ne former qu’un univers. Du grand art qui m’a littéralement bluffé. Voila bien une licence qui mériterait de devenir cross-média en s’extirpant du domaine des jeux vidéo, un roman ne siérait que trop bien à Bioshock. Vous comprendrez bien pourquoi je ne dévoilerais rien d’autre sur l’intrigue, no spoil here. Burial At Sea 2 reprend exactement là où nous avions laissé Booker durant le twist. Par la force des choses, nous prendrons le contrôle d’Elisabeth. Moins endurante et plus fragile, le gameplay s’en retrouve par conséquent totalement modifié. Exit les affrontements à coups de toniques/plasmides et de gunfights, Notre frêle demoiselle devra donc compter sur une arbalète à embouts (soporifique, à gaz,etc…) ainsi qu’à 4 plasmides. L’essentiel du jeu se fera avec un plasmide permettant à Liz de devenir invisible et de voir au travers des murs. Le jeu mettra donc à profit la discrétion, et la ruse pour contourner les ennemis.
Suchong and co
Le game design a de ce fait été modifié en conséquence. Les ennemis, alertes au moindre bruit n’hésiteront pas à tenter de vous débusquer pour vous mettre à mal. Marcher sur du verre brisé ou traverser des flaques d’eau peut donc avoir de fâcheuses conséquences. Plutôt réussi et plaisant à jouer, l’IA des ennemis laisse quelque peu à désirer, même si ces derniers peuvent se montrer retord à vaincre dès qu’ils vous chassent à plusieurs . D’ailleurs, le jeu est globalement un peu plus ardu sans être insurmontable car bien évidemment, étant donné que vous aurez le contrôle de la demoiselle, personne ne viendra vous ouvrir des failles de soins, ni vous balancer des trousses de soins. Le jeu fera également la part belle à l’exploration. Elizabeth pourra en effet exploiter les manches à air qu’utilisaient les petites sœurs pour se cacher et se déplacer dans Rapture. Comptez deux petites heures si vous êtes de ceux qui torchent sans saveur les jeux vite fait bien sans prêter attention aux détails et aux quêtes annexes. Comptez plutôt trois heures trente dans le cas inverse. Techniquement, le jeu est la continuité de ses prédécesseurs. Très joli, avec un ambiance et une mise en scène réussie. Mention spéciale à la bande son qui est véritablement sublime et vous fera frissonner au générique de fin.
De toute cette aventure, je le clame, Bioshock est LA licence de la génération PS/360. On en entendra de nouveau parler, en référence, dans la liste des jeux marquants…
(article rédigé par Kabukiman)
Ha bon? Mon état civil serait faux? 😉
T’as même pas 25ans, ce test n’est que mensonge.