Avis aux accrocs de combats de toupies virtuels, Beyblade est de retour sur Nintendo DS ! Hudson Soft et Konami nous proposent cette année Beyblade Metal Masters Nightmare Rex, jeu vendu avec sa toupie. Attendu par une large communauté de fans, ce dernier volet saura-t-il convaincre une fois de plus du bien-fondé de son acquisition ? Verdit dans ce Test, à donner le tournis…
La toupie sous toutes ses coutures…
Que les joueurs traditionnels insensibles aux bastons de toupies se détournent immédiatement de cette chronique, Hudson n’ayant pas conçu la série vidéoludique Beyblade pour eux ! Vendu avec une véritable toupie en plastique à monter soi-même, Nightmare Rex s’adresse uniquement aux joueurs appréciant le concept et la série animée, voire les jouets Beyblade. Car par l’intermédiaire des toupies achetées dans le commerce, il devient possible de gagner de nouveaux éléments pour le jeu en entrant les codes (Product Code) dans une interface dédiée. Rassurons cependant les parents, cette option ne faisant qu’office de bonus, le contenu présent à l’origine dans le jeu étant largement suffisant pour divertir ces chères têtes blondes.
Sans surprise, Beyblade Metal Masters Nightmare Rex donne le loisir d’opter pour des affrontements en battle seul ou à deux via la connexion sans fil de la DS ou de se lancer dans le mode Story. En marge de ces deux modes majeurs, l’option garage permet de customiser les trois toupies mises à notre disposition, par exemple en ajoutant de nouvelles attaques spéciales ou en boostant les performances de ces dernières. Bien sûr, le fait d’avancer dans le mode histoire donne accès à de nouvelles pièces.
Un mode scénario riche de 30 personnages jouables au total, soit autant d’histoires à suivre. Le principe demeure très simple, puisque, après sélection d’une Team composée de 3 membres, les combats s’enchainent face à d’autres équipes, périodes entrecoupées de phases de dialogues illustrant la trame. Les commandes sont toujours aussi simples à appréhender puisque les quatre touches d’action permettent de se protéger, de sauter, de donner un coup ou de lancer une attaque spéciale, sachant que le fait de coupler ces pressions avec des directions (croix multidirectionnelle) offre des attaques supplémentaires. De plus, la touche R sert à déclencher les superpouvoirs (après remplissage de la jauge dédiée) afin d’admirer une superbe séquence animée généralement synonyme de défaite pour l’opposant. Différentes arènes sont également proposées, avec des surfaces différentes selon le cas. Pour l’emporter, deux possibilités, assener l’adversaire de coups jusqu’à destruction de sa toupie ou, plus radical, l’expulser au-delà des limites de l’aire de jeu. Et afin de booster ses performances, une petite séquence précédent les combats propose d’appuyer frénétiquement sur trois touches avant la fin du compte à rebours, dans l’optique d’améliorer les trois compétences de la toupie à savoir la vitesse, la puissance et le timing.
Bien sûr, graphiquement, rien de particulier à signaler, ni même à critiquer. Des combats de toupies qui puisent leur intérêt dans l’upgradage et les réflexes, un principe de jeu peu exigeant en matière de réalisation brute. Même réflexion concernant les bruitages ou animations, de niveau correct et suffisamment bons pour ne pas gâcher les parties.
Pour ce qui est de la durée de vie, le mode story occupera déjà un certain temps, du moins jusqu’à ce que l’on termine l’aventure avec chaque personnage (afin de déverrouiller l’ensemble du contenu) , d’autant que les combat contre les boss se révèlent quelques fois compliqués à négocier. Mais c’est surtout par l’intermédiaire du mode Battle qu’il y a moyen de prolonger la longévité du «soft », lequel comprenant un entrainement mais aussi des modes Survival et Mission, ce dernier ayant le bon goût de proposer une bonne centaine d’épreuves.
Mission accomplie, mais rien de bien neuf
Sans chambouler le principe connu depuis plusieurs années sur consoles, Beyblade Metal Master Nightmare Rex remplit parfaitement son contrat à savoir, divertir les aficionados de la série, des joueurs logiquement plutôt jeunes (moins de 12 ans). Doté d’un contenu plus que correct, cet énième opus offre, comme toujours, des commandes accessibles, des éléments à débloquer, un aspect customisation assez vaste et, surtout, un mode histoire fidèle à l’atmosphère de la série animée. Certes, le prix de vente paraît un peu excessif, mais cela s’explique par la présence d’une véritable toupie dans la boite. De quoi faire deux cadeaux en un, finalement à moindre coût…Nous pourrions toutefois jouer les rabats joie en évoquant une forme de service minimum assuré par Hudson (graphismes, nouveaux modes de jeu, etc…), mais sans doute que les fans y trouveront pleinement leur compte. Une suite très conventionnelle mais néanmoins efficace sur DS.
Plus d’infos sur les Toupies Beyblade
J.B
Nous avons adoré :
– Sélection de 30 personnages
– Prise en main à la portée de tous
– L’aspect customisation
– Fan service assuré
Nous avons détesté :
– Manque d’idées neuves
– Strictement réservé aux fans
Note : C +
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