Le tollé autour de ce que l’on peut appeler l’affaire Street Fighter x Tekken engage Cliff Bleszinski de Epic Games à s’exprimer sur le sujet.
Du contenu additionnel bloqué,déjà présent sur le disque : « une triste vérité de l’industrie du jeu-vidéo » selon le boss d’Epic Games qui s’est exprimé sur cette controverse auprès de GameSpot. Malgré les plaintes des consommateurs, dont certaines ont été portées devant le Better Business Bureau, Capcom campe sur ses positions « Il n’y a effectivement pas de distinction entre les DLC « bloqués » sur le disque, ou le téléchargement complet de ces DLC à une date ultérieure, il s’agit simplement d’un autre mécanisme de prestation. »
Pour le Lead Designer d’Epic Games, cette pratique ne sera bientôt plus une exception et devrait même se généraliser jusqu’à ce que le mode de commercialisation des jeux passe au tout-numérique. Selon lui, le temps de latence entre la fin effective du développement d’un jeu et sa mise sur le marché laisse les équipes désoeuvrées, ce temps d’attente est tout simplement comblé par la création de contenus additionnels planifiés en amont de la commercialisation. De plus, pour des raisons de compatibilité, certains contenus téléchargeables nécessitent de figurer sur le disque lui-même.
Ces explications ne calmeront probablement pas la colère des joueurs qui condamnent le principe dans sa globalité, et qui plus est, quand ces contenus payants viennent compromettre l’équilibre en jeu et favoriser les joueurs qui peuvent se permettre ces acquisitions optionnelles. Pour sûr l’excuse « les DLC ont été développés après la sortie du jeu, en cadeau pour les fans » ne tient plus vraiment. Triste réalité comme le dit Cliff Bleszinski…
Source : joystiq
Les éditeurs arràªteront de prendre les consommateurs pour des pigeons le jour ou ceux-ci cesseront de se comporter comme des pigeons !
« Quand on pense qu’il suffirait que les gens arràªtent de les acheter pour que ça ne se vende plus, quelle misère… »
Coluche