Cela faisait huit ans que la série des X d’Egosoft n’avait pas été renouvelée, si ce n’est deux extensions sur X3 : Reunion, et aujourd’hui l’un des piliers de la simulation et gestion spatiale pose sa nouvelle intrigue sur X-Rebirth. Bien que le genre ne soit pas extrêmement populaire, cela n’a pas empêché ses fans de faire du bruit sur la toile quant à ce nouvel opus. Vendu par ses éditeurs comme un épisode rafraîchissant et apportant des innovations, plongeons nous dans l’univers de X afin d’en étudier la véracité.
Rebirth, comme une renaissance. C’est ce que le studio allemand a voulu mettre en place sur cet opus en repartant sur du neuf, bien qu’en laissant quelques concepts clés de ses titres précédents, et ceci afin de toucher un plus grand public. Nous incarnons ici Ren Otani pilote indépendant dans l’univers X, mais dans une trame complètement différente de X3 : Reunion. Aux commandes de l’Albion Skunk et épaulé par Yisha, notre second de bord, on se lance dans la campagne doucement avec un tutorial très simple. La première différence majeure par rapport aux titres précédents se fait ressentir tout de suite: les commandes sont très simples, et peu nombreuses. On peut même aisément profiter du jeu avec une simple manette de 360, alors que précédemment dans la série c’était presque tout le clavier qui était réquisitionné. La seconde surprise est le vide qui entoure X-Rebirth. Oui je sais l’espace en est rempli mais là n’est pas le sujet: le problème est que les stations spatiales et leurs alentours sont quasi-déserts, et on a tendance à se sentir très seul. L’un des rares moments où l’on peut sentir de la vie nous entourant s’avère être dans les autoroutes spatiales, qui s’avère être un terrain de mini jeu pour voyager plus vite. Plaisant au début, cela devient vite lassant
Ce que je me suis malheureusement caché de vous dire dans la première partie de ce test est l’état catastrophique de l’échafaudage qui supporte l’espace d’X-Rebirth. Car bien que les images soient magnifiques, en dehors des scènes en station et à l’intérieur du vaisseau qui sont très vite répétitives et lassantes, le jeu souffre d’un gros problème d’optimisation et de finition. Optimisation pourquoi? Sur une machine récente le jeu tourne, mais difficilement en textures élevées, mais surtout est parsemé de freezes intempestifs qui ont tendance à ruiner l’expérience d’immersion. La finition quant à elle est inexistante. Depuis sa sortie, et malgré l’application de plusieurs patchs, X-Rebirth est truffé de bugs: il y a des problèmes de sauvegarde, quelques crashs aléatoires, des missions dont les dialogues sont grossièrement coupés, et j’en passe… Par ailleurs on pourra aussi déplorer les réactions de l’IA pendant les phases de combat, qui aura très souvent pour but de graviter autour de vous et dans de drôles de directions sans pour autant faire mouche. Enfin on peut arrêter la torture ici, et conclure: X-Rebirth dispose d’un potentiel certain, de par la simplicité qui y est ajoutée et le scénario qui est plutôt bien ficelé, mais la réalisation tacle très fort ce titre qui semble en phase bêta alors qu’il est sorti il y a presque deux mois. Et pour une bêta, 50 euros s’avèrent durs à digérer.
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