Sorti en 2013, Total War Rome 2 a su trouver sa place au sein des foyers de fin stratèges, fanas de gestion et de stratégie militaire. Un an après sa sortie, Sega et Creative Assembly remettent le couvert, en proposant Total War Rome 2 Emperor Edition (of the death). Au menu, la totalité des DLC gratuits sortis depuis le lancement du jeu original, et une nouvelle campagne baptisée Imperator Augustus, reprenant la guerre civile qui a marqué l’Empire romain. Alors, qu’est-ce que ça vaut? La réponse maintenant !
Test de Total War Rome 2 Emperor Edition sur PC
Si vis pacem, para bellum
Le principe du jeu est simple: à la tête d’un peuple que vous choisissez (romains, orientaux, bretons et j’en passe!), vous aurez pour mission d’attaquer, piller, conquérir, annexer (plus ou moins dans cet ordre, selon votre humeur) toute terre dont le drapeau se trouve (pas de chance pour eux) être différent du votre.Pour se faire, plusieurs moyens sont mis à votre disposition : vous pouvez user de diplomatie et créer des alliances, faire évoluer vos technologies afin de maximiser la production de vos ressources, de garantir la sécurité de vos protégés ou encore d’augmenter leur propension à briser des crânes. Mais vous avez également la possibilité de vous la jouer maître du mal et user de vos évolutions afin d’assassiner les chefs de guerres ennemis, ou semer la discorde dans leur rang en empoisonnant leurs vivres ou en sabotant leur matériel. Le jeu se déroule donc en deux phases primordiale. La première, sur la carte du monde, vous donne un accès direct à vos différentes villes et armées, et vous permet d’améliorer vos technologies, de produire des unités et de les placer à la frontière, ou encore de surveiller de près vos adversaires ou de les diminuer, en envoyant vos espions faire le sale boulot. Lorsque vous choisissez d’envoyer un groupe d’homme au casse-pipe, le jeu vous laisse ainsi la possibilité de résoudre le combat automatiquement, vous proposant plusieurs options de victoire ou de défaire. Mais Total War Rome 2 Emperor Edition n’aurait plus de réelle raison de se nommer ainsi si l’on ne choisit pas de mener soi-même ses hommes vers la victoire! Ainsi, vous avez la possibilité de basculer en mode combat à chaque bataille à laquelle vos armées prendront part.
Des glaives, du sang et des jupettes
Comme vous vous en doutiez très certainement, l’action du jeu se déroule à une époque à laquelle le Famas n’était pas l’arme standard du fantassin. Lanciers, cavaliers, archers, frondeurs, catapultes, chars… la variété d’unités proposées est là pour vous rappeler que foncer dans le tas comme un bourrin avec votre armée au complet ne vous sera pas d’une grande utilité, et vous mènera à coup sur à la défaite. Au début de chaque bataille, il vous faudra savamment placer vos unités afin de les préparer au mieux à l’action et éviter qu’elles ne se fassent écrabouiller par la première charge de cavalerie venue. Une fois vos groupes d’unités positionnés, vous commencez la bataille, et c’est là que ça se corse. Les batailles de Total War Rome 2 Emperor Edition sont épiques, dans le sens ou des milliers d’unités peuvent être impliquées simultanément. Gérer tout ce petit monde demandera du doigté, et mener vos guerriers, légionnaires ou cavaliers à la victoire sera rude. Le placement des unités est primordial, ainsi placer vos archers en ligne de front les amènera a une mort certaine, alors que faire charger votre cavalerie dans ceux des adversaires sèmera la discorde dans leurs rangs et vous assurera une victoire décisive. Attention donc à bien réfléchir à vos actions, car un retournement de situation est toujours possible. Des unités placées en retrait derrière une colline, prêtes à intervenir au moindre signe de faiblesse, peuvent faire basculer l’issue de la bataille, de même que la mort d’un général allié peut faire tomber le moral de vos troupes à zéro, de sorte qu’elles battent en retraite. Les nombreuses possibilités offertes par le gameplay, dont le tir à l’arme de siège en vue à la première personne ou l’arrivée de renforts alliés, sont appréciables et donnent toujours un côté plaisant aux batailles, qui ne sont jamais gagnées, ni perdues d’avance (attention toutefois, se la jouer spartiate à un 1 contre 1000 est déconseillé pour vos guerriers en jupes de cuir).
ILS SONT DES MILLIERS
Graphiquement, Total War Rome 2 Emperor Edition est impressionnant. Voir tout ce beau monde se mouvoir, se battre, charger ou mourir donne un aspect épique au jeu, qui affiche sans complexe des milliers d’unités à l’écran, combattant dans des décors très réussis. Un bémol cependant, vous avez intérêt à posséder une machine de guerre (un bon PC, quoi) afin de profiter de l’expérience dans de bonnes conditions. Côté son, les bruitages sont très réussis, le pas lourd des chevaux chargeant à toute vitesse se mêle avec bonheur au fracas des glaives et aux hurlements des soldats combattant pour leur bannière (mais aussi pour garder leur tête sur les épaules). La musique est également très réussie, et les passages calmes du mode conquête alternent avec les marches militaires plus rythmées du mode bataille. Mention spéciale pour les dialogues entre les personnages et les voix des conseillers, traduits en français dans leur intégralité, ce qui est une très bonne chose pour les anglophobes. Techniquement, rien à jeter donc, tout est fait pour que vous preniez autant de plaisir à gérer vos provinces qu’à mener vos armées sur le champ de bataille, pour peu que vous ayez la configuration sine qua non.
Conclusion de Total War Rome II Emperor Edition
In fine, Total War Rome 2 Emperor Edition est donc un bon STR, qui plaira à coup sûr aux amateurs du genre. A vous les batailles épiques et la conquête du monde antique! La nouvelle campagne, Imperator Augustus, se laisse apprécier et si vous en avez marre de vous la jouer solo, il sera toujours possible de mettre à l’épreuve vos compétences de stratège en multijoueur. Si on ajoute à cela une réalisation au poil, avec bande son très réussie et graphismes finement détaillés, on obtient une Emperor Edition qui vous fera re(découvrir) la franchise de Sega et Creative Assembly avec bonheur. Les seuls points négatifs viennent des (trop) récurrents bugs, qui font parfois crasher le jeu sans raison apparente, et du moteur graphique, qui impressionne tant par son niveau de détail que par son besoin en ressources. Total War Rome 2 Emperor Edition conviendra à tous les férus de jeux de stratégie, et aux possesseur du jeu original Total War Rome 2, qui auront accès gratuitement aux bonus de cette édition !
Pas mieux.
« Total War Rome 2 Emperor Edition est donc un bon STR » Ah bon! total war du STR ben bravo… Starcraft c’est du STR, command and conquer c’est du STR, company of heros STR aussi et je pourais continuer encors longtemp.
La definition de STR est (REAL TIME STRATEGY) donc parler d’un jeux startegy/wargame au tour par tour (oui les total war son des jeux au tour par tour )comme d’un STR c’est juste une grosse erreur c comme dir que skyrim est un FPS comme call of duty c’est melanger les genre sans jamais vraiment savoir de quoi on parle….
Cher Zobiwan, je connais parfaitement mon sujet et je maintiens que ce Total War Rome 2 est un jeu de stratégie en temps réel, hormis en effet pour les phases de déplacement sur la carte des conquêtes (mais qui s’en fout, à part la seule personne qui s’en fout pas, vous me direz…). Désolé d’avoir froissé le connaisseur frustré qui sommeille en vous, j’espère que votre mère vous a bien bordé ce soir. Cordialement,
High_Glandeur.