Tears to Tiara II : Heir of the Overlord est une visual novel développée par Aqua Plus, qui avait aussi produit le tout premier Tears to Tiara, d’abord sur PC puis sur PS3 et PSP. Si le nom de Tears to Tiara ne vous dit absolument rien, c’est normal : le premier épisode n’a jamais eu le droit à une sortie officielle en occident malgré les critiques très positives. Tears to Tiara II : Heir of the Overlord est-il à la hauteur de la réputation de son aîné ? La réponse dans mon test !
Test de Tears to Tiara II : Heir of the Overlord
Tears to Tiara II : Heir of the Overlord : une visual novel ou un Trpg
Avant tout il est important de comprendre ce qu’est Tears to Tiara II : Heir of the Overlord. Suite d’une visual novel avec des phases de jeu en Tactical RPG, Tears to Tiara II : Heir of the Overlord est pourtant classé comme un RPG par son éditeur et le Playstation Store. Mais il serait malhonnête de le prendre comme tel : Tears to Tiara II : Heir of the Overlord est un jeu où l’on passe la majorité de son temps à lire des dialogues et admirer des CG, comme dans bon nombre de visual novels.
Les phases de Tactical RPG sont relativement classiques, on y retrouve une roue d’éléments pour gérer faiblesses et forces de ses unités par rapport aux ennemis, différentes classes de personnages et même un système de leveling très basique. Malgré ce côté très simple, très «prenons un cahier des charges des bases du Tactical RPG», les phases de combats de Tears to Tiara II : Heir of the Overlord sont relativement agréables à jouer : la difficulté est bien dosée et avec le mode difficile vous devriez en avoir pour votre argent.
Une tarte à l’ennui
L’histoire que nous raconte Tears to Tiara II : Heir of the Overlord est très simple et sent le déjà-vu : on y découvre Hamil, dernier héritier de la famille royale Barca, réduit à extraire des pierres d’un temple sous les coups de fouets de ses gardes. Il y a 7 ans de cela, l’Empire a pris possession des terres d’Hispania et réduit en esclavage Hamil et son peuple. Rapidement dans le jeu on découvre la déesse Tarte, qui apparaît près d’Hamil et va devenir l’étincelle mettant le feu aux poudres de la révolution du peuple d’Hispania contre l’Empire.
Là où le bât blesse, c’est que Tears to Tiara II : Heir of the Overlord se rate sur l’un des aspects les plus importants d’une visual novel : la maîtrise de son rythme. Il est en effet vital pour une visual novel d’avoir un bon rythme afin de captiver son lecteur sans l’endormir et de réussir à le plonger dans son univers. J’ai passé près de huit heures devant mon écran avant de dépasser le chapitre d’introduction, et même si je comprends qu’il est important de développer ses personnages et son background, il est difficile de justifier de passer autant de temps sur des événements qu’on pourrait résumer en 10mn de temps.
Edité par Atlus en Occident avec l’aide de NIS America pour l’Europe, Tears to Tiara II : Heir of the Overlord propose une réalisation au top : la traduction est excellente, et aucune censure n’est à déplorer (et c’est trop souvent le cas avec certains éditeurs comme NIS America justement). Malheureusement le soft souffre de graphismes vraiment très très en retard sur ce qui se fait actuellement, même dans le domaine des RPG japonais habitués à des productions assez faibles de ce côté-là.
Petit détail amusant : malgré l’abandon des scènes adultes dans Tears to Tiara II : Heir of the Overlord, qui étaient présentes dans la version PC de Tears to Tiara, on trouve de nombreux dialogues qui impliquent ou laissent à penser que de tels passages ont été envisagés par l’équipe de développement.
Conclusion Tears to Tiara II
Est-ce que je peux vous recommander Tears to Tiara II : Heir of the Overlord? Pas vraiment ou alors uniquement si vous êtes en manque flagrant de Tactical RPG. Mais je ne pense pas qu’il s’agisse là d’un mauvais jeu, c’est un titre intéressant avec de bonnes phases de gameplay, cependant je suis incapable de me plonger dans son histoire et de l’apprécier, en partie à cause d‘un rythme asthmatique.
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