AQ Interactive, connu pour avoir co-développé le très bon The Last Story sur Wii nous gratifie d’un second volet pour Little King’s Story, sorti sur Wii en 2009. Ce nouvel opus qui s’intitule New Little King’s Story a le privilège de débarquer sur la PSVita. Alors que dans les premières péripéties de Koboro, Roi malgré lui, vous étiez en charge de reconstruire tout un empire, cette fois-ci la tâche est tout autre. En effet, les habitants du royaume vivant paisiblement se font attaquer en pleine fête, avant d’être littéralement chassés de leur contrée. Ils doivent ainsi faire face à la dure réalité : l’accès au château leur est inaccessible. De plus, les sept princesses qui avaient été conviées à la fête ont été enfermées dans des piliers de lumière aux quatre coins du territoire.
Test de New Little King’s Story sur PlayStation Vita
Oui Chef ! Bien Chef ! En avant marche !
Chassé de votre trône douillet, vous voilà reparti pour reconstruire votre royaume de A à Z en repoussant les ennemis de vos terres. New Little King’s Story reprend le principe du premier opus, à savoir un habile mélange entre un Pikmin, pour sa gestion des troupes, et un Final Fantasy Crystal Chronicles : My Life as a King pour son univers. Au début, vous aurez peu de choix de classes, qui se diversifieront cependant – moyennant finance – rapidement grâce à vos exploits. Cela passera bien évidemment par la construction de différents bâtiments, en commençant par la ferme et la caserne. Les fermiers seront utiles pour creuser des trous et trouver divers trésors voire des monstres. Les soldats seront là pour assurer la garde du Roi. Et plus vous avancerez dans l’histoire, plus votre territoire s’agrandira ainsi que la taille de votre château. C’est ainsi que vous découvrirez d’autres métiers – une dizaine environ. Le charpentier, par exemple, vous débloquera l’accès obstrué par un tronc d’arbre ou encore le mineur qui, d’un coup de pioche, détruira d’énormes rochers. Vous pourrez toutefois le faire vous-même à partir d’un certain niveau et si l’obstacle n’est pas trop imposant. Sachant que certains personnages secondaires récupérés au cours de l’aventure comme l’artisan regroupent plusieurs métiers, il ne sera donc pas utile d’avoir plusieurs « larbins » pour le faire, ce qui est une excellente idée. Vous débuterez par un petit groupe de quatre sujets pour arriver jusqu’à 30, ce qui posera quelques problèmes lors de certains passages escarpés. Heureusement, afin de combler ce point noir, plusieurs types de formations vous seront proposés pour vous sortir de ces situations, en utilisant le bouton haut de la croix directionnelle :
– La formation de combat sera surtout utile pour classer en rangs et par classes vos sujets.
– La formation de défense les regroupera tout autour de vous dans le but de vous protéger.
– La formation de fuite permettra de les aligner les uns derrière les autres.
Donner des ordres à vos sujets se fera soit, par le biais de l’écran tactile en touchant l’endroit concerné pour qu’ils attaquent, ou bien à l’aide le bouton carré. De même, si vous voulez rappeler tout ce petit monde, une simple pression sur la touche rond sera suffisante. Le triangle vous permettra quant à lui de ranger par professions vos sujets. Par ailleurs, Koboro pourra également attaquer par le biais d’une pression sur la croix.
En pratique, le territoire est suffisamment vaste et varié pour être dépaysé. De plus, graphiquement, l’aventure vous transportera immédiatement avec ses couleurs chatoyantes et sa bande sonore sur fond de musique classique. Par ailleurs, les personnages sont attachants et possèdent pas mal d’humour. La durée de vie n’est pas en reste puisqu’il vous faudra compter environ 20h pour boucler la campagne – selon la difficulté choisie – et ce sans compter les quêtes annexes plus celles disponibles via le net. Certaines sont à faire dans un temps imparti et si vous comptez en plus effectuer les missions en ligne, sachez que celles-ci seront du reste bien plus ardues. Qui plus est, des DLC sont prévus, cependant nous n’avons aucune information les concernant. Un système de fusion d’objets a également été implanté, malheureusement les fusions prennent beaucoup de temps à s’effectuer même en passant par la fonction online. C’est très dommage, car bien qu’elles soient intéressantes il faudra compter 180 minutes pour en effectuer une seule ! Dans les choses qui fâchent, les aller-retours incessants sont assez redondants, bien que par la suite des « canons vache » soient disponibles afin de nous propulser vers d’autres endroits qui en sont équipés.
Coup de cœur !
Assez dubitatifs au premier abord, nous avons finalement été convaincus par New Little King Story sur PS Vita. Une fois l’aventure commencée, impossible de le lâcher en raison de son immense pouvoir addictif! Le cycle jour/nuit est d’ailleurs là aussi pour vous rappeler de temps en temps de revenir à votre vie réelle puisque vous ne pourrez plus recruter en ville durant cette période. La PS Vita étant en manque de jeux en ce moment – malgré la sortie de Little Big Planet –, il serait très dommage de passer à côté de ce soft bourré de qualités. Une petite perle qui va faire du bien au hardware, à condition d’adhérer au genre…
Si jamais vous aviez une question sur New Little King’s Story, vous pouvez la poser à Koch Média sur leur compte Twitter officiel.