Première partie d’un DLC scindé en deux, Burial At Sea prolonge l’aventure de Bioshock Infinite en nous proposant un retour aux origines, loin des cieux, avec le duo Booker/Elizabeth reconstitué. Petite précision concernant cette extension disponible sur Xbox 360, PC et Ps3, celle-ci n’est proposé que dans une version vostfr.
Goodbye Columbia, welcome back Rapture
Aux commandes de Booker, nous faisons donc à nouveau connaissance d’Elisabeth. Ainsi, comme dans Infinite, notre héros souffre de soucis de mémoires et sera en quête de retrouver une jeune fille égarée dont il avait la garde. Elizabeth décide de convaincre Booker de partir à sa recherche avec son aide. La jeune demoiselle naïve que vous protégiez dans Colombia fait place une jeune femme bien plus déterminée et assez sombre dans ses répliques cinglantes. Elle s’est affirmée et saura utiliser Booker pour parvenir à son but, en prenant soin de donner le moins d’information possible à notre personnage alcoolique. La relation que partage le duo est donc bien moins coopérative que par le passé. La narration, très riche, est remplie de clins d’œil et est décomplexée. Plus besoin d’expliquer les failles, les plasmides, et autres Big Daddy. Burial At Sea considère que vous avez acquis les subtilités de l’univers Bioshock. Impossible de vous donner plus d’éléments sans vous spoiler, mais sachez que les univers de Rapture et Columbia sont intelligemment imbriqués.
Plasmides Toniques
La seconde partie du jeu nous envoie dans une partie de Rapture sacrifiée, avec plus de combats et moins de narration. C’est avec plaisir que nous retrouvons les distributeurs de plasmides en lieu et place des toniques, pour envoyer ad patres les habitants devenus fous par l’Adam. La mécanique n’est pas bouleversée et les affrontements sont semblables à ceux de Infinite. A défaut de renouvellement, les escarmouches restent réussies, même si le côté « redite » se fait clairement ressentir. Et ce n’est ni le nouveau plasmide, ni l’intégration du « skyhook » dans la cité sous marine qui effaceront ce sentiment. C’est surtout que les situations se répètent et les affrontements se ressemblent. A noter qu’en mode difficile, il est assez courant de mourir, et donc de perdre de précieux dollars qui permettent d’upgrader son équipement. Cependant, les affrontements restent peu nombreux et améliorer ses armes n’a que peu d’intérêt au final.
Burial At Sea mérite t’il donc une quinzaine de vos précieux euros? Cette extension en deux parties se termine en deux heures trente sans foncer, ne renouvelle en rien le gameplay du jeu et ses fondements, mais propose la découverte d’une Rapture active. L’ambiance de la ville sous marine a décidemment plus de charme que sa consœur des cieux. Au-delà de cela, c’est surtout la possibilité de poursuivre l’aventure d’Elisabeth et Booker, que l’on pensait pourtant achevée avec Bioshock Infinite, au dépit de phases d’action en retrait. Intelligemment écrite, et captivante, l’histoire de cette première partie très plaisante à parcourir se termine sur un twist qui ne donne qu’une seule envie, celle de découvrir la suite avec impatience.
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