Nintendo est actuellement dans le collimateur de tous les gamers amoureux de la firme avec leurs dernières consoles de salon. Toutefois ne se laissant pas abattre, ils ont décidé de retrousser leurs manches et de sortir quelques titres au goût rétro, et c’est cette fois la 3DS qui est à l’honneur avec un portage de Streets Of Rage. Le titre a vu le jour en 1991 sur Sega Megadrive et avait fait les beaux jours du papa de Sonic.
Test de 3D Streets of Rage Nintendo 3DS
On se bonifie avec l’âge
L’interface du jeu est parfaitement adaptée aux besoins actuels, en effet celle-ci vous propose de paramétrer, la région du jeu, la configuration des touches, le type d’affichage à utiliser entre la 3D relief ou la profondeur, et un bonus sur lequel je ne m’attarderai pas tant son nom est explicite, « le Poing de la mort ». Le soft s’est également armé d’un mode coop (mais rappelons que c’est du local). Pour un titre qui à fêté il y a peu ses 20 ans, il n’a pas si mal vieilli, sa cure de jeunesse que lui à fait subir la Nintendo 3DS en fait même un titre incontournable pour les rétro-gamers. Ce scrolling fighter a un objectif des plus réputé des années 90, vider les rues des hordes de racailles qui l’ont envahi. Pour cela 3 personnages seront à votre disposition dès le début du jeu, ces anciens flics devront évoluer dans une ville, afin de la nettoyer à coup de poing et de high-kick. Même si le jeu paraîtra pour certains totalement dépassé et dépourvu d’intérêt, il n’en reste pas moins un titre qui a su marquer toute une génération.
L’habit ne fait pas le moine
Même si ce titre comporte 8 niveaux il ne vous faudra que quelques heures de jeu pour affronter le boss final, je dois avouer que les jumelles du niveau précèdent m’ont donnée plus de fil a retordre que ce dernier. Même si le scénario, n’a rien de bien palpitant, et que le gameplay n’a pas évolué, la Team M2 qui est derrière cette adaptation a su tirer le meilleur de la console portable de Nintendo. La 3D, apporte vraiment un plus, certes il ne faut pas s’attendre à une remastérisation complète du soft, mais à une refonte partielle des décors. Il ne reste qu’un point à souligner, un point qui a su garder toute son originalité et son punch, c’est la superbe bande son dont nous a gratifié Yuzo Koshiro, qui a su apporter au titre un rythme soutenu et entraînant.
Conclusion de 3D Streets of Rage
Si vous êtes plutôt un gamers nouvelle génération ce jeu ne vous apportera certainement pas une grande satisfaction, mais les rétro-gamers qui ont connu Streets of rage à son apogée sauront apprécier ce portage.