Votre rendez-vous mobile hebdomadaire
Parce que le jeu sur mobile ne saurait se limiter à Doodle Jump ou Fruit Ninja, LightninGamer vous proposera chaque samedi à 14h la présentation d’un titre, récent ou plus ancien, sur ces supports. N’hésitez pas à partager vous aussi en commentaire vos coups de cœur ou coups de gueule relatifs à votre expérience de gaming mobile…
Quand deux licences célèbres se croisent, ça donne le jeu mobile de cette semaine, à savoir, Angry Birds Transformers.
Android : gratuit.
iOS : gratuit.
Depuis ses débuts en 2009, la saga Angry Birds a su conquérir le monde de par sa simplicité d’accès et sa capacité à se renouveler en proposant des expériences à la fois variées et très ancrées dans son esprit d’origine. On pensera notamment aux diverses formes de gameplay abordées (adresse, RPG, course de kart…), mais aussi, aux thèmes choisis (fantasy, espace..), qui ont par ailleurs inclus de célèbres licences, telles que Star Wars, et, aujourd’hui, Transformers. Est-ce que ce Angry Birds Transformers est un énième clone d’une série qui commence à s’essouffler ? Va-t-on encore devoir shooter du cochon en visant avec un lance-pierre ? Vous vous en doutez, la réponse à toutes ces questions est : oui et non. Non, parce que le gameplay, pour le coup, s’éloigne pas mal de ce que l’on avait l’habitude de voir dans les Angry Birds « classiques » (donc, hors RPG et karting). Et oui, parce que dans l’esprit global, on reste dans le même registre, à savoir, dessouder des cochons verts postés sur des plateformes de la façon la plus efficace possible. Tout ceci vous semble confus ? Alors entrons un peu dans le détail. Pour commencer, ne vous attendez pas à retrouver dans Angry Birds Transformers l’adaptation vidéoludique d’un des films dédiés aux robots géants. Comme souvent, on a droit à un scénar minimaliste (oiseaux, cochons, oeufs, robots, tout ça…), et de ce fait, on ne sera pas surpris de pouvoir incarner, face aux cochons de base, à la fois des Deceptihogs et des Autobirds, alliés dans l’épreuve, et pourtant ennemis éternels dans l’oeuvre de base. Niveau maniement, cet opus se distingue beaucoup des autres jeux, on l’a dit plus haut. Au premier plan de l’écran, vous incarnez un des personnages robotiques, qui court tout seul vers la droite, et votre seule interaction avec lui sera de le transformer éventuellement en véhicule pour éviter certains obstacles. En arrière-plan, plus ou moins éloignés, on retrouve les éternelles constructions en bois, en verre ou en métal fidèles à la saga, parsemées de cochons verts et de caisses de dynamite, et vous devrez toucher du doigt les éléments à viser pour que votre Transformer tire dessus, aussi simple que ça.
Bien entendu, s’il est possible de tirer sur chaque ennemi individuellement, il sera souvent plus gratifiant (et efficace) de viser les points faibles des structures ou les caisses explosives pour faire effondrer le tout. Chaque personnage possède ses qualités et ses défauts, et aucun n’est le clone des autres, ce qui est un bon point, même si on aurait aimé pouvoir choisir son perso en fonction de ses affinités, alors que là, chaque stage est dédié à un personnage prédéfini. Certains sont lents et puissants, d’autres vifs et mitraillent en un large éventail, d’autres encore sont plus précis, bref, on apprécie la diversité. Une fois le stage terminé, vous retournez sur la carte, où plusieurs choses vous sont proposées : libérer d’autres personnages à condition d’avoir tué assez de cochons, acheter de nouvelles zones de jeu ou améliorer vos robots avec l’argent obtenu dans les niveaux de combat… Les stages de bataille sont plutôt courts, ce qui autorise les sessions courtes, comme la plupart des Angry Birds, et permet de jouer dans les transports ou sur le trône de céramique. D’ailleurs, courtes, vos parties le seront nécessairement, à moins que vous ayez envie de casquer. Car dans Angry Birds Transformers, tout prend du temps (réparer vos robots, les améliorer, attendre que les zones de combat se libèrent…), et le seul moyen d’accélérer le processus est de fournir des cristaux, mais comme on en trouve peu in-game, les achats in-app sont là pour vous tenter. Donc soit vous patientez, soit vous achetez, et si vous optez pour la première solution, vous n’aurez droit qu’à quelques stages avant de refermer votre mobile pendant que le jeu fait sa petite mayonnaise dans son coin.
Encore une fois, on voit que Rovio maîtrise son sujet, à savoir des jeux immédiatement accessibles et addictifs, même si celui-ci s’éloigne un peu du schéma proposé par les autres Angry Birds, ce qui n’est pas un mal, puisqu’on reprochait à l’éditeur d’user et abuser de son système phare…
NB : notez que Angry Birds Transformers propose un système de télépods, soit des figurines assez semblables aux Skylanders et autres clones, que vous pouvez acheter dans certains magasins de jouets, mais comme je n’ai pas testé la chose, je ne saurais vous dire de quoi il retourne.