Les chaleurs arrivent en ce beau mois de juin et pour fêter ça ainsi que l’arrivée du dernier hit multijoueur de Nintendo : Splatoon, j’ai décidé de dédier ce Jeu de Légende au FPS/multijoueur qui a marqué toute une génération : Goldeneye 007 sur Nintendo 64, développé par Rareware. Un titre sans égal, inspiré d’un film de James Bond nommé Goldeneye (sans surprise) qui en son temps était plus que réussi. Enfilez votre plus beau costume et on y va.
Jeu de légende : Goldeneye 007
My name is Bond…
Sorti en 1997, Goldeneye 007 proposait une expérience unique en son genre. A cette époque en effet, les FPS n’étaient vraiment pas présents ni populaires sur consoles et pour cause. Jouer à la croix directionnelle était un pur calvaire. Mais la Nintendo 64 proposait pour la première fois un stick directionnel sur une manette et cela a permis de démocratiser le genre sur consoles en proposant une jouabilité bien plus efficace et accessible (même si je vois d’ici les PCistes déclarer comme de juste : « lulz combo clavier/souris best config ever ! »). J’ai découvert le titre chez un pote en vacances et incroyable à quel point il m’a bluffé. Il n’avait qu’une manette donc nous avons bien évidemment concentré nos efforts sur le mode solo du jeu qui est incroyablement complet. On suit l’histoire du film à travers de nombreux niveaux dans lesquels il faudra réaliser des objectifs plus ou moins nombreux et difficiles selon le niveau de difficulté choisi. Au nombre de trois, ces derniers proposent ainsi vraiment plus de challenge que simplement plus d’ennemis ou une vie réduite. Très intelligent, car cela nous a poussés à refaire la plupart des niveaux pour tenter les objectifs secondaires. Notre héros peut ainsi utiliser divers gadgets, notamment sa montre/laser pour détruire des cadenas ou accéder au menu détaillant son arsenal ainsi que la mission en cours et ses objectifs à atteindre. On était vraiment dans la peau de James Bond.
Pour l’Angleterre James ?
Il va s’en dire que Goldeneye 007 est l’un des premiers jeux que j’ai achetés avec ma Nintendo 64 (LE titre m’ayant fait débourser mes deniers étant bien sûr The Legend of Zelda : Ocarina of Time) puisque ce mode solo que nous n’avions pas pu finir avec mon pote me faisait carrément envie. J’ai évoqué les objectifs secondaires à remplir selon la difficulté mais ce n’était pas le seul élément qui m’a poussé (ainsi que tous les joueurs de l’époque) à le retourner dans tous les sens. En effet, dans tous les niveaux, en sélectionnant un niveau de difficulté bien précis et en le terminant en un temps donné, on débloquait des cheat codes. Ça allait du fun (grosses têtes, mode paint ball…) à l’indispensable (double Golden Gun, invincibilité…) avec bien sûr une difficulté accrue sur les codes les plus intéressants. J’ai passé un temps fou à trouver les meilleures techniques pour réussir à tout obtenir. Par ailleurs le jeu comprend une multitude d’armes (PP7 silencieux, AK47, lance-roquettes…) qui vous permettent de la jouer fine ou bourrin selon votre envie. De plus, votre santé ne se régénère pas et il vous faudra trouver des gilets pare-balles pour augmenter vos chances de survie. Les armes et gadgets, tirés du film éponyme ou d’anciens de la licence (comme le Golden Gun) ne sont malheureusement pas sélectionnables et dépendront de la mission que vous faites, mais de manière générale votre fidèle PP7 silencieux sera de la partie. Et quel plaisir de commencer un niveau, d’arriver dans le dos d’un ennemi et de lui loger une balle dans la tête en fourbe en entendant le « ptiu » de votre silencieux. Traitre moi ? Non, juste un agent secret du MI6…
Un multi survitaminé !
Comme vous le savez certainement, la Nintendo 64 est la première console de salon possédant 4 ports manettes et à cette époque j’avais donc également craqué pour le plein de manettes pour profiter à fond de cette fonctionnalité. Et croyez-moi, de ma vie entière, jamais un jeu autant que Goldeneye 007 (à part la série des Super Smash Bros et peut-être les différents Mario Kart) n’a autant incarné le fun et les délires en multijoueur local. Je ne compte plus les heures passées à jouer en écran splitté à 4 dans ma chambre avec ma pauvre télé cathodique de 57cm ! A l’époque pas de bots, seulement les 4 joueurs dans des arènes sélectionnées en fonction des niveaux du jeu (et même d’autres inédits). Les personnages sélectionnables sont tous issus du jeu (James Bond ou Trevelyan bien sûr mais on peut même choisir les soldats ou encore le pilote d’hélicoptère) mais d’autres proviennent d’autres films de la licence (Jaws ou encore Oddjob). Les modes de jeu sont classiques avec le nombre de kills, de vies ou le temps qui désigneront le vainqueur mais peu importe, c’était suffisant. D’autant plus que certains codes déblocables en solo comme le paint ball ou les grosses têtes sont utilisables en multijoueur. Au niveau armement il y a de quoi faire avec tous les types d’armes disponibles. Mention spéciale pour les mines de proximité qui ont dû amuser tellement de joueurs. On avait plusieurs « modes » qu’on avait inventés avec des amis. Par exemple pas d’armes, sauf le poing et dans les toilettes de Facility à se courser pour jouer au « loup ». Des barres de rire. Sinon toujours dans Facility, on désignait l’un d’entre nous à abattre et les trois autres se rendaient dans les toilettes puis sortaient de la salle. Pendant ce temps le joueur tout seul plaçait des mines de proximité sur le chemin et le but des autres était, avec une seule vie, d’arriver jusqu’à lui pour le tuer. Jouissif !
Conclusion de Goldeneye 007
Bien des années après, impossible pour moi d’oublier à quel point Goldeneye 007 est l’incarnation du fun. Le jeu était également abouti graphiquement (même si aujourd’hui il risque d’en rebuter plus d’un) et le contenu était plus que conséquent, en faisant un hit intemporel. Si bien sûr le titre a malheureusement vieilli notamment au niveau du gameplay de visée, il n’en reste pas moins légendaire puisque son mode multijoueur en écran splitté reste pour beaucoup d’entre nous le summum du délire entre amis. Par ailleurs, je n’hésiterai sans doute pas à le ressortir prochainement si jamais je trouve 3 potes pour venir tenter l’expérience chez moi. Je conseille à tout le monde, fan de FPS ou non, d’essayer au moins une fois Goldeneye 007 tellement il mérite d’être connu. Il représente une époque où il était possible de faire une adaptation de film en jeu réussie et rien que pour ça il mérite le respect de n’importe quel joueur…
Pour le fun, je vous laisser admirer le trailer promotionnel (américain) du jeu.
Goldeneye est un excellent jeu mais qui a plutôt mal vieilli je trouve par rapport à Perfect Dark (d’ailleurs c’est bizarre de ne pas en avoir parlé dans l’article). En multijoueur, Goldeneye a posé les bases mais Perfect Dark a tout sublimé (bots, armes et parties customisables à volonté, même les graphismes) et c’est sur ce jeu que j’ai passé (et que je passe encore) des centaines d’heures. Certes l’ambiance 007 et certaines arènes sont meilleures mais entre les 2 jeux il n’y a pas photo. D’autant plus que certaines arènes de Goldeneye genre Bunker sont limités à 3 joueurs…
Je n’ai pas parlé de Perfect Dark car c’est un article consacré à Goldeneye. Mais effectivement Perfect Dark était bien plus complet, notamment sur le multijoueur ! Peut être fera-t-il l’objet d’un jeu de légende prochainement, qui sait ? 😉
En tout cas merci de ton retour.
haha excellent le « mode » où les 3 doivent trouver le quatrième qui a piégé le chemin !! 🙂 j’aurais aimé avoir cette idée à l’époque avec les potes !! nombre d’heures passées sur ce titre moi aussi, mais j’ai très peu joué au solo, seulement le multi à 4 chez un pote…que de souvenirs 🙂
Merci à vous pour les commentaires élogieux ! Content que ça ait ravivé des souvenirs aussi chez vous !
City : Je suis à 100% d’accord avec toi sur le fait que le multijoueur local est bien plus fun et convivial que le online. Dommage que de moins en moins de jeux proposent cette option…
Je confirme ! Un vrai jeu de légende. Comme City et Drakyng, j’ai passé un bon bout de temps sur ce jeu avec mon meilleur pote (sans bières, j’avais 10-11 ans). Les proximity mines, un vrai régal…et des maps comme on en fait plus : s’échapper dans les couloirs biscornus du Facility ou se planquer dans les passages secrets des Archives, ça n’a pas de prix. J’ai trouvé mon cadeau d’anniversaire. Merci Romain pour cet article. Nostalgie quand tu nous tiens.
Quel titre ! Que de souvenirs ! Je me souviens que je plaçais un MAXIMUM de mines partout si bien qu’il était devenu impossible de faire un pas sans se prendre une explosion. Et c’est sans mentionner les duels au pistolet d’or. J’ai adoré le jeu et pourtant j’ai la sainte horreur des films.
Tu m’as donné envie de le ressortir du carton… merci Romain pour ce moment de pure nostalgie ! Encore un sacré jeu de légende ce mois-ci !
Bel article, camarade, et très bon choix. Combien j’ai passé de nuits entières sur ce jeu, avec d’autres potes ; combien ça a produit de bières bues ainsi que de cris de détresse du type « enfoiré j’ai pas d’arme !! ». J’aimais vraiment mieux cette époque du multi, comme Mario Kart 64, Smash Bros 64, Perfect Dark ou Golden Eye, très conviviale et délirante, que le online qui est désormais souvent de mise, plus impersonnel et froid. Mais bon, je suis un vieux con, je le sais ^^