Une étude statistique menée sur un échantillon de plus de 6000 joueurs américains a dévoilé quelques informations concernant les habitudes de consommation des adeptes des jeux freemium.
On savait que le Freemium était une réussite en termes de modèle économique mais on ignorait encore dans quelle proportion les joueurs utilisaient les cash-shop. L’institut NPD répond à cette question en indiquant que 40% des joueurs de free-to-play ont payé au moins une fois pour obtenir la version complète d’un jeu ou du contenu supplémentaire (items, skins). Un chiffre qui corrobore parfaitement les résultats financiers très positifs du freemium gaming, d’autant plus que 1 gamer sur 4 s’adonne régulièrement à ce type de jeu-vidéo aux Etats-Unis.
L’étude révèle également que les femmes sont plus nombreuses à jouer mais dépensent moins d’argent que les hommes dans les boutiques virtuelles. Au delà de ces aspects financiers, le sondage révèle que le principe fonctionne économiquement, mais qu’il parvient également à conserver l’attention des joueurs sur le moyen et sur le long terme. Dans 84% des cas, les joueurs continuent à utiliser régulièrement le programme un mois après l’avoir installé. Les hommes entre 14 et 34 ans sont les plus enclins à ne pas poursuivre l’aventure suite à l’offre d’essai.
On ne compte plus les MMORPG à abonnement qui, à leur passage en free-to-play, ont vu leurs bénéfices et leurs nombres d’inscrits grimper en flèche. Le nombre de jeux appliquant la recette freemium sont de plus en plus nombreux et force est de le constater, leur qualité s’améliore. Une zone d’ombre cependant concernant cette étude : le terme générique de freemium est employé, mais on ignore si les chiffres concernent tous les jeux vidéo utilisant ce business model ou si l’étude ne porte que les applications sur Facebook, smartphones et tablettes.
Source : Gamasutra