Votre rendez-vous mobile hebdomadaire. Aujourd’hui, Monument Valley
Parce que le jeu sur mobile prend toujours plus d’ampleur sur la scène vidéoludique, LightninGamer vous propose, chaque samedi à 14h la présentation d’un titre, récent ou plus ancien, sur ces supports. N’hésitez pas à partager vous aussi en commentaire vos coups de cœur ou coups de gueule relatifs à votre expérience de gaming mobile…
Cette semaine, place au calme, à la réflexion et au trompe-l’oeil, avec Monument Valley (et ses extensions).
iOS : 3.59€.
Android : 3.59€.
Monument Valley, le jeu mobile/portable de l’année ?
Monument Valley, jeu discret et poétique s’il en est, n’en demeure pas moins l’une des figures de proue du gaming mobile en cette année 2014. En témoigne sa présence, aux côtés de monstres tels que Hearthstone ou Super Smash Bros. 3DS, parmi les cinq nominés des Game Awards 2014 dans la catégorie «Meilleur jeu mobile/portable». D’ailleurs, au moment où vous lirez ces lignes, le résultat des votes sera probablement connu. Mais revenons-en à nos moutons… ou plutôt, à nos corneilles, parce que dans Monument Valley, vous incarnez la princesse Ida, en quête de rédemption au coeur d’une civilisation perdue dont ne demeurent que quelques monuments solitaires, habités par un étrange peuple-corneille. Autant le dire d’emblée, le scénario de ce titre ne constitue pas son point d’intérêt principal, mais il évolue au même rythme que le gameplay en lui-même : par petites touches, avec mysticisme et sans réelles réponses, au travers d’énigmes, de manière abstraite. Car oui, si vous n’en aviez jamais entendu parler, il serait bon de préciser en quoi consiste Monument Valley. On a là affaire à un jeu en vue isométrique, composé de 10 stages dans chacun desquels il va s’agir de guider la petite princesse d’un point A à un point B (soit, la sortie du niveau) à travers un labyrinthe de plus en plus complexe de pans de monument à tourner, de switchs à presser, de chemins à connecter… le tout dans une logique de cohérence complètement déconstruite en termes de réalité physique et visuelle au niveau du level-design. Vous n’avez pas bité un seul mot de la phrase précédente ? Tentons d’y voir plus clair et de simplifier.
Trompe-l’oeil et réflexion
Toute la magie de Monument Valley réside dans le trompe-l’oeil. A chaque instant, en actionnant tel ou tel switch, en faisant tourner tel ou tel escalier, vous allez pouvoir connecter des éléments du décor défiant tout ce que vous montrent vos yeux, ce que vous a appris la physique. Ces connexions inexplicables vous permettront de faire avancer votre princesse en lui indiquant simplement du doigt un endroit où se rendre, mais si les mécaniques des premiers stages demeurent assez easy et servent un peu de tutoriel, arrivé au milieu du jeu, il va vous falloir vous creuser un peu plus la cervelle et penser autrement que ce que la logique vous a toujours enseigné. Ici, pas de violence, uniquement de la douceur, de la réflexion, un calme vidéoludique bienvenu accompagné de graphismes à la fois épurés et efficaces, limite aseptisés, et de musiques minimalistes diablement efficaces se fondant avec les divers bruitages présents à chaque action. Alors certes, Monument Valley se boucle un peu vite, mais quelle expérience ! Sachez en outre qu’une extension est parue récemment, Forgotten Shores (1.79€), ajoutant 8 nouveaux stages aux 10 initiaux. Sans oublier le stage ultime de Monument Valley, intitulé Ida’s (RED) Dream (0.89€) faisant partie, aux côtés de nombreux produits Apple, de l’oeuvre caritative initiée par le constructeur consistant à reverser les bénéfices des produits estampillés (RED) à la lutte contre le SIDA en Afrique. Profitez-en vite, la campagne ne dure que jusqu’au 7 décembre…
Pour toi, public, un petit trailer qui donne une bonne idée du style du jeu, mais qui n’en dévoile pas les mécanismes pour ne pas spoiler…
Ca donne vraiment envie, un futur achat très certainement !