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Parce que le jeu sur mobile ne saurait se limiter à Doodle Jump ou Fruit Ninja, LightninGamer vous proposera chaque samedi à midi la présentation d’un titre sur ces supports, récent ou plus ancien. N’hésitez pas à partager vous aussi en commentaire vos coups de coeur ou coups de gueule relatifs à votre expérience de gaming mobile…
Cette semaine, on plonge dans le passé avec un des titres phares de Konami, remis au goût du jour sous le nom de Contra Evolution.
Android : gratuit.
iOS: gratuit.
Si vous avez déjà tâté du premier Contra, sorti sur divers supports en 1987 sous ce nom (mais aussi, selon les localisations, sous les noms de Gryzor ou Probotector), vous allez être immédiatement baigné dans la nostalgie avec Contra Evolution. Il s’agit en effet d’une actualisation de ce premier opus d’une série à succès, qui en reprend les différents ennemis et stages, tout en lui apportant une qualité technique léchée digne d’un jeu actuel. Vous aurez donc droit à l’alternance entre stages en scrolling horizontal et niveaux où votre personnage, de dos, doit détruire un certain nombre de cibles et adversaires pour progresser vers l’écran suivant. Autant aborder d’entrée la question que vous êtes en droit de vous poser : oui, il est possible de jouer à ce Contra sans manettes, avec des boutons virtuels, le gameplay a d’ailleurs été pensé dans ce sens. Pour commencer, le tir est désormais automatique, ce qui vous laisse le loisir de n’avoir à gérer que le saut et le stick de déplacement. Alors certes, ce dernier peut de temps en temps vous jouer un tour, par exemple lorsque vous essayez de vous baisser au dernier moment et que vos gros doigts appuient au mauvais endroit, mais globalement, ce stick virtuel s’avère plutôt précis, et vous permet même de viser en diagonale, élément important dans un Contra. Donc niveau maniabilité, c’est étonnamment jouable, en dépit du côté exigeant de cette série de run & gun, qui a d’ailleurs fondé sa réputation là-dessus. Côté technique, c’est du tout bon aussi. Le level-design demeure le même que sur le jeu original, mais à part ça, Contra Evolution offre des graphismes et une animation d’une grande finesse, et c’est un vrai plaisir de retrouver les airs musicaux du jeu en version remaniée. Un bel exemple de l’expression « faire du neuf avec du vieux » que ce remake joliment effectué. Et puis, histoire de contenter encore plus les amateurs du jeu, Contra Evolution apporte un certain nombre de petits ajouts, parfois discrets, mais néanmoins très appréciables.
Ainsi, outre le mode Arcade classique, vous aurez également droit à un mode Mission (pour vous refaire vos stages préférés), un mode Elite, et un mode Rush de Boss, qui vous invitera à affronter les boss de chaque niveau dans le désordre et de manière infinie pour voir jusqu’où vous pourrez aller. Le scoring a donc sa place dans cet épisode, encore plus que dans les autres. Vous aurez aussi le choix entre quatre personnages, dont deux à débloquer, la différence entre tous concernant principalement les armes spéciales. Car, oui, outre les habituelles options d’arme à ramasser dans chaque stage (lasers, roquettes, missiles chercheurs…) le jeu propose un tir spécial dévastateur, mais aussi un bouclier à activer quand bon vous semble (en quantité limitée), et d’autres armes déblocables à force de jouer. En effet, Contra Evolution joue la carte replay-value, et vous aurez probablement du mal à torcher le jeu dès votre premier run, à moins d’être un sévère Gros Bill. De fait, à la fin de chaque stage terminé, vous gagnez des vies ou des continues, cumulables au fil des parties, ce qui rend le jeu accessible aussi aux moins doués. Mentionnons enfin, du fait de la gratuité basique, la présence d’achats in-app, permettant d’acheter armes et pièces d’or, lesquelles vous aideront à leveller votre personnage en achetant des points de puissance, de bouclier ou d’armes spéciales. Ceci étant dit, ces achats in-app ne sont absolument pas invasifs, et si vous ne comptez pas cracher au bassinet, il vous suffira de jouer encore et encore au jeu, ce qui, puisqu’il est si plaisant et jouissif, ne constitue en rien une contrainte. Un remake de qualité, que vous devriez essayer quitte à ne pas l’apprécier, vu qu’il ne vous coûtera pas un brouzouf…
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