L’heure du duel a sonné sur Nintendo 3DS, après trois ans d’attente, nous voyons enfin arriver un opus dédié à la console 3D de Big N. La célèbre licence de jeu de cartes de Konami débarque dans l’hexagone, que pouvons-nous attendre de ce titre ? Est-il dans le sillage de la saga ? Réponse ci-dessous.
Test de Yu-Gi-Oh! Zexal Clash Duel Carnival
Bienvenue dans le monde de Yu-Gi-Oh! Zexal Clash Duel Carnival
Yu-Gi-Oh est à l’origine un manga créé en 1995 par Kazuki Takahashi et au fil du temps ce dernioer s’est vue décliner en animé, film, et enfin jeux vidéo. Le dernier en date est Yu-Gi-Oh! Zexal Clash Duel Carnival, il nous arrive tout droit du Japon. Sachez d’ailleurs que sur la route le titre, c’est vu remanier pour s’adapter au mieux au marché français. Prenez comme exemple la traduction, quelque peu maladroite par endroits, mais rendant le titre beaucoup plus attractif pour les néophytes. On peut également constater la suppression de divers contenus. Mais le soft n’a pas voyagé léger pour autant, car il nous arrive avec un panel de 5 500 cartes au total, ce qui laisse transparaître une multitude de combinaisons possibles. Le titre dispose de deux modes de jeu le Duel Libre et l’Histoire. Votre objectif principal va être de combattre inlassablement l’IA (trois difficultés disponibles : Nouvelles recrues, Je connais les règles et Champion de duel) au travers ces 12 scénarios (40 sur la version originale) qui se déverrouilleront au fil de votre avancée. Dès le début, vous aurez le choix entre trois scénarios Yuma, Shark et Kite, ces derniers vous propulsent directement dans la série, et vous feront enchaîner les duels les uns derrière les autres, le tout coupé par quelques dialogues qui vous feront marquer une pause. Vous serez invité par Mr. Heartland dès le début du scénario à participer au WDC. Vous devrez recueillir des fragments de cœur (trois à reconstituer) afin d’accéder à la finale du tournoi. Ce qui est fort dommage dans Yu-Gi-Oh! Zexal Clash Duel Carnival, c’est que les capacités de la Nintendo 3DS n’ont pas était pleinement utilisées, là où le prédécesseur du soft proposer des passages en 3D, ce nouveau titre raréfie cette possibilité.
Une adaptation bâclée ?
Nous vous en parlions de manière furtive un peu plus haut, les modifications apportées entre le Japon et la France ont malheureusement pénalisé Yu-Gi-Oh! Zexal Clash Duel Carnival. Il est vrai que nous nous attendions à un titre un peu plus robuste en digne descendant de la saga. Et en vérité, le soft a laissé quelques plumes sur le trajet. En effet, la traduction française retire toute la magie du titre, au lieu de se contenter d’une traduction pure et simple de la version japonaise cette dernière a été retravaillée, amputant ainsi bon nombre d’éléments basiques comme les noms des personnages par exemple. Heureusement tout de même certaines bases connues des joueurs ont été conservées. On retrouve donc un gameplay quasi-similaire à son prédécesseur. La vingtaine de musiques que comporte la bande son sera vous apporter une ambiance agréable tout au long de vos duels. Les enchaînements de dialogue sont lassants et n’apportent pas un véritable intérêt au jeu. Là où le bât blesse c’est dans l’inexistence de la 3D, bon certes vous aurez la chance de voir un arrière-plan qui donnera en profondeur, mais la magie de la Nintendo 3DS se termine là, ce qui est fort dommage. Konami signe finalement une adaptation française qui ne restera pas dans les mémoires pour son innovation, mais risque fort de passer aux oubliettes comme certains éléments du jeu. Dommage, lorsque l’on repense aux expériences que la saga a su nous apporter auparavant. Là où Konami penser faire un pas en avant, avec cette version Nintendo 3DS, c’est trois en arrière qu’il réalise. Trop de modifications finies parfois à rendre un jeu impropre à la consommation.
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