La morbide aventure The Evil Within prend fin avec son dernier DLC. Intitulé The Executioner, ce chapitre final nous place dans la peau du gardien noir, un ennemi bien connu de l’inspecteur Sebastian Castellanos, le héros du jeu principal. The Executioner se démarque d’entrée de jeu par son gameplay complètement novateur. En effet, nous passons d’une vue à la troisième personne (TPS) à une vue à la première personne (FPS). Cette modification radicale dans le gameplay nous permet d’explorer The Evil Within sous un autre angle. Armé d’un marteau et d’une soif intarissable de sang, il est temps de pénétrer dans le manoir de Ruvik avec une mission en tête : retrouver et libérer sa fille du STEM.
Vous avez vu ma fille ? Non ? Et mon marteau dans ta gueule ?
Oubliez Juli Kidman et Sebastian Castellanos, The Executioner se penche sur un personnage resté dans l’ombre jusqu’à aujourd’hui. Ici, on incarne le gardien noir facilement reconnaissable avec sa tête coffre-fort et son marteau géant. Derrière ce titan de sang se cache un père prêt à tout pour récupérer sa fille emprisonnée dans le STEM. Pour l’extraire de cette machine infernale, il faudra venir à bout d’une série d’arènes et éliminer des boss tout en apprenant quelques informations supplémentaires sur l’univers de The Evil Within. The Exectutioner bouscule littéralement tous les fondamentaux du titre par son héros macabre (mais extrêmement jouissif) et son gameplay qui change du tout au tout.
Je le disais un peu plus haut, ici, on se bat à la première personne. Courir, esquiver, se baisser et frapper, voilà les actions possibles avec le gardien noir. La vue FPS est une véritable réussite et nous plonge dans des mêlées sanglantes. Les ennemis peuvent être achevés par différentes manières : à coups simples de marteaux, par un finish move ou bien en les projetant sur des piques ou autres pièges mortels. Déboussolant dans les premières minutes de jeu, The Executioner nous donne littéralement une autre vision du titre tout en nous racontant une histoire certes annexe mais bien ficelée et intéressante. Le gardien noir n’est pas juste un boss, il a un passé qui ne demande qu’à être exploré et même si son scénario n’est pas vraiment profond, c’est un véritable plaisir de le suivre.
Coups de marteau = sang à foison
L’arme principale est donc le marteau géant. Comme vous pouvez le deviner, cette arme ne fait pas dans la dentelle et chaque affrontement se termine en bain de sang. The Executioner se veut particulièrement sanglant au point de voir des orbites roulés sur le sol après un coup de pied bien placé. Le marteau ne sera pas votre seul compagnon de guerre, vous disposerez d’une panoplie d’arme et d’amélioration à récupérer en échange de pièces laissées par les différents ennemis. Tronçonneuse, épée large ou encore bazooka, vous aurez l’embarras du choix pour annihiler la horde d’ennemis qui arpente les sombres couloirs.
Même si le premier raid ne vous donnera pas énormément de fil à retordre, The Executioner réserve son lot de surprises et de difficultés. Une fois l’aventure finie, (comptez sur deux petites heures), vous pourrez repartir à l’aventure dans une New Game + avec l’apparition de nouvelles arènes (et boss). Et c’est à ce moment-là précis que le vrai défi commence (On retrouvera d’ailleurs un personnage bien connu du jeu en tant que boss caché). Alors oui, la durée de vie peut paraître courte mais si l’on ajoute sa rejouabilité et son prix (4.99€), celle-ci passe beaucoup mieux.
En sortant des sentiers battus, Tango Gameworks prend un sacré risque, surtout pour son dernier chapitre de The Evil Within. Nouveau héros, nouvelle manière de jouer, le pari est lancé et… réussi aussitôt. The Executioner est une pure surprise sur bien des niveaux et la prise de risque est largement récompensé par un gameplay nerveux et un scénario intéressant. Proposé 4.99€ (et inclus dans le season pass), ce DLC final est à acquérir d’urgence. Une dernière virée en enfer ne se refuse pas, surtout quand on garde le sourire aux lèvres.
