Se faire inviter dans les locaux d’Electronic Arts afin de tester le mode Rescue du prochain Battlefield Hardline, ça ne se refuse pas. Je me suis donc laissé tenter par cette opportunité et c’est avec joie que je me retrouve à vous écrire ces quelques lignes. Il faut dire que le cadre et le jeu étaient forts sympathiques et que le tout était organisé de manière à vous scotcher à votre siège pendant deux heures. Quarante minutes de marche ne sont pas venues à bout de ma motivation. Dans les méandres (comme on affectionne tant à nommer les rues de la capitale, nous les campagnards) de Paris, le numéro 15 est en ligne de vue, j’entre…
Preview de Battlefield Hardline
Prise en main
Nous étions sur des PC boostés aux gigahertz, cela me changea de mon éternel console, mais pour les non-initiés, la prise en main ne devrait pas prendre plus de 5 minutes (c’est un simple FPS après tout). Les parties s’enchaînent et je cherche les défauts. Ces derniers sont très bien cachés, même si la version présentée ne semble pas être définitive. Le menu est intuitif, et ne change pas vraiment de celui de Battlefield 4. Même si les armes disponibles n’étaient pas nombreuses, on a pu modifier quelques accessoires de nos joujous très facilement et avec une rapidité habituelle.
Qu’est ce que c’est donc le mode Rescue ?
Le mode Rescue présent dans Battlefield Hardline nous a été présenté comme le mode compétitif du titre. Le principe est très simple, et il se rapproche du gameplay de Rainbow Six Siege (pour les connaisseurs). Deux équipes s’affrontent : les terroristes contre les gentils agents de police piqués à la testostérone. Deux possibilités s’offrent à chaque équipe : soit vous tuez tout le monde, soit (pour les policiers) vous amenez les otages au point d’extraction. Les deux issues entraînent le même résultat : la victoire de l’équipe. Les parties se jouent en quatre manches et elles sont très rapides. En effet, chaque manche ne vous prendra pas plus de trois ou quatre minutes, car vous ne disposerez que d’une seule vie (sauf si on vous réanime, bande de veinards).
L’arsenal à disposition
Lors de prise d’otage, il est normal de foncer (intelligemment) bien équipé afin d’être sûr de pouvoir faire pencher la balance en sa faveur. Contrairement à Battlefield 4, vous aurez dans Battlefield Hardline des armes non-létal (qui ne tuent pas). Le pistolet électrique (ou tazer) en fait partie, et il vous suffira de tirer sur votre ennemie afin de l’immobiliser au sol (cela comptera comme un kill). Mais ce n’est pas tout ! Les grappins font leur apparition, ainsi que les arbalètes. Je vous arrête tout de suite, il ne sera pas question de se la jouer à la Daryl dans The Walking Dead, cette arbalète-ci servira uniquement à tendre un fil afin d’utiliser une tyrolienne. À côté de cela, nous n’avons pu utiliser qu’un nombre limité d’armes principales et secondaires, mais il semblerait que le tout soit assez équilibré. Ah oui, j’ai failli oublier le point comique. Les traditionnels couteaux pourront être (comme dans Battlefield 4) remplacés par des objets en tous genres. J’ai par exemple eu la possibilité d’assommer un malfrat à l’aide d’un club de golf, ou encore avec un marteau assez beau, je dois l’avouer. C’est violent, et on adore ça !
Ce que l’on a aimé
Les graphismes, irrémédiablement beaux. Certes nous étions sur de bons PC, mais le jeu s’annonce réellement de toute beauté. Le portage sur console n’est pas encore arrivé jusqu’à mes yeux, je ne préfère donc pas me prononcer sur ces supports. Il y a ensuite le mode en lui même, très joviale et ultra compétitif. Quand vous jouez au mode rescue, c’est toute une équipe qui doit agir d’un seul homme. Aucun faux pas, chaque joueur est complémentaire. Si l’homme de tête ne met pas son bouclier au bon moment ou au bon endroit, ça en est finit de toute l’équipe. La diversité (pas totalement explorée en vue de la version testée) des armes et accessoire s’annonce terrible. Fidèle à sa réputation, l’arsenal de Battlefield sera une fois au rendez-vous.
Ce que l’on a moins aimé
L’objectif invisible. Oui, car avec une map (je ne sais pas si elles sont toutes comme ça, enfin, je ne l’espère pas) aussi petite, on se retrouve (et je pèse mes mots) en moins de 5 secondes contre son adversaire. On ne peut absolument pas jouer l’objectif. Cela devient rapidement du « c’est nous ou eux », ça part dans tous les sens, et j’ai très rarement vu des joueurs jouer l’objectif, c’est à dire aller vers l’otage, le porter et le ramener au point. Sur l’escorte des otages, j’ai aussi mon mot à dire. Imaginez une minute un agent des forces spéciales porter sa tenue lourde, ses armes et en plus un otage. C’est bon, vous imaginez ? Et bien, maintenant, imaginez que, avec toutes ces charges, cet homme puisse courir, tirer, s’accroupir. Impossible, vous l’aurez bien compris. C’est ce manque de réalisme qui vient un peu salir toutes les qualités du jeu. C’est pas très grave en soit, encore moins pour le mec qui porte l’otage, mais ils devraient au moins pouvoir empêcher la course du personnage en question.
Conclusion de la preview de Batlefield Harline
Battlefield Hardline sera incontestablement le FPS de l’année 2015. Dynamique, beau et compétitif, le jeu a su nous conquérir en un seul mode de jeu. Ceci n’était qu’une preview, attendez-vous à recevoir un test complet à l’occasion de sa sortie sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, le 19 mars 2015. D’ici là, ne soyez pas trop impatients.
Notre test du titre est maintenant en ligne !
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