Les jeux de simulation et de gestion de vie sont nombreux sur la console portable de Nintendo. En passant d’Animal Crossing à Harvest Moon et plus récemment à l’excellent Fantasy Life, les fans du genre ont de quoi s’occuper durant leur temps libre. Mais cette fois, c’est au tour de Bandai Namco de tenter l’expérience avec l’univers enchanteur de Disney. Un beau jour, vous recevez une invitation de Mickey vous invitant à venir le rejoindre, lui et ses amis, au pays magique de Disney. Responsable de café, décorateur d’intérieur, magicien chassant les fantômes et plus encore, votre personnage aura fort à faire, en plus de se lier d’amitié avec de nombreux héros Disney. Si sur le papier, toutes ces activités donnent envie, qu’en est-il réellement console en main ? Les jeux à licence de Disney n’ayant pas été satisfaisants depuis un moment. Début de réponse dans ce test. Disney Magical World nous ouvre ses portes !
Test de Disney Magical World sur 3DS
Autocollant par autocollant
Point intéressant dès le départ, vous pouvez importer le Mii de votre choix pour en faire votre avatar. Enfin, point intéressant cela serait, si les Mii n’avait pas un charisme d’huître. Mais cela peut donner lieu à des dérives sympas, comme jouer avec Mickaël Jackson ou François Hollande. Surtout que si vous en avez marre, vous pouvez changer votre protagoniste en revenant au menu. Autrement, vous aurez à créer votre avatar, mais les éléments de personnalisation sont très limités et les choix peu nombreux.
Une fois votre choix fait, place à l’introduction. Les principaux mécanismes de Disney Magical World vous seront expliqués dans celle-ci. Et on se rend vite compte du nombre de choses à faire quand on voit la durée de cette introduction : plus d’une heure ! L’avancement dans le jeu sera représenté par l’obtention d’autocollants. L’acquisition d’un premier débloquera la possible obtention du suivant et ainsi de suite. Et c’est là le plus gros défaut du jeu. Si ces stickers nous donnent une bonne idée des missions disponibles, elles pénalisent et codifient notre avancée dans le jeu. Si vous n’avez pas débloqué l’autocollant A, vous n’aurez pas accès au B. C’est un énorme coup de pied dans notre liberté de jouer, il aurait été préférable d’avoir accès à toutes les requêtes dès le départ et les faire dans l’ordre que l’on souhaite. Malgré cela, le plaisir de jeu est bien présent, et au fur et à mesure que vous accumulerez les autocollants, de nouveau mondes seront débloqués. Ainsi, vous pourrez partir au Pays des Merveilles, à Agrabah, au Pays des rêves bleus et chez Cendrillon. On regrettera juste de ne pas pouvoir visiter d’autres mondes, tant les différents univers Disney sont attachants, mais quatre monde nous donnent déjà beaucoup de matière à jouer. Quelque part, on peut être soulagé de limiter les mondes disponibles à quatre car les temps de chargement sont omniprésents et terriblement longs ! On fini par s’habituer, mais cet écueil aurait pu être évité pour rendre le jeu plus fluide.
Le Villageois chez Michey
Plus on avance dans Disney Magical World, plus on remarque que celui-ci est un Animal Crossing-like… mais en mieux (désolé pour les fans). Loin de se contenter de la cueillette de fruits, de la pêche et de l’agencement de votre café, vous pourrez aussi partir à la chasse au fantôme, armé de votre baguette magique. Ces courtes sessions d’aventures diversifient agréablement le gameplay, en plus de vous permettre d’amasser encore plus d’objets pour créer de nouvelles tenues/meubles. Cendrillon vous invitera même au bal, donnant lieu à un mini-jeu mettant à l’épreuve votre sens du rythme. Sans être réellement difficiles, ces phases de jeu ne sont pas totalement simplistes avec ces niveaux différents de difficulté qui satisferont le joueur le plus âgé.
Un mini-jeu pour la cuisine et la couture aurait pu être appréciable aussi, mais il faudra se contenter de voir les PNJ faire pour vous. Mais parlons un peu de ces PNJ : soyons clair, les personnages hors Disney sont loin d’être beaux. Reprenant les traits des Mii en y ajoutant une touche de kawaii, leur chara-design est très loin d’être révolutionnaire. Par contre, pour ce qui est des personnages Disney c’est un vrai plaisir de les retrouver. Ceux-ci sont parfaitement ressemblants, et nous avons même droit à quelques voix originales ! On se surprend à faire des pieds et des mains dans notre café pour que ceux-ci rejoignent la petite fête qu’on organisera ensuite.
Et quand on parle de Disney, difficile de ne pas penser à ses musiques, que beaucoup connaissent par cœur. De ce côté-là, c’est une petite déception. Un unique thème pour chaque monde. Si la plupart des musiques collent bien et sont agréables à l’oreille (exception faite pour celle d’Alice, qui est irritante), c’est clairement un coup manqué quand on connait le catalogue de la firme à grandes oreilles.
Conclusion Disney Magical World
Disney Magical World est loin d’être exempt de défauts. Que ce soient les temps de chargements ou la répétitivité de certaines tâches, propres à ce genre de jeu. Mais loin d’entacher le tout, il faut reconnaître que Bandai Namco nous offre ici un jeu très honnête qui occupera le joueur de longues heures, tant le catalogues d’objets, de tenues et de recettes à débloquer est vaste. Le jeu peut donc tout à fait plaire aux fans de simulation ainsi qu’aux fans de Disney, qui seront ravis de rencontrer un à un les multiples héros présents dans le jeu.
Visitez le site officiel du jeu pour plus de magie Disney ! Retrouvez notre test de Disney Magical World 2.